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Lutetia : une aventurière à Paris
13 mars 2013

Visite des crayères de Montquartiers : une ancienne carrière réamenagée en entrepot pour vin et lieu de réception

Les crayères de montquartiers correspondent à d'anciennes carrières de craies qui se situent à Issy les Moulineaux. Aujourd'hui constituées de 3500m2 de galeries, celles si ont retrouvées une nouvelle vie.

Crayeres Montquartiers Lutetiablog Lutetia

Initialement creusées au 18eme pour l'extraction de la craie qui servait à faire de la chaux ou du blanc de Meudon (également connu sous le nom de blanc d'Espagne) ces carrières ont connues de nombreuses vies avant d'expérimenter leur destin actuel : la loi de 1925 qui interdit de creuser des carrières en IDF montre la fin de la crayère en elle même, le lieu devient alors tour à tour : stockage de munition avant la seconde guerre mondiale, abri antiaérien pendant les combats de la guerre, entrepôt d'armes pour les allemands puis lieu de fermentation pour les brasserie après guerre, champignonnière et aujourd'hui c'est un lieu de stockage de vin (pour entreprise et pour particulier, il paraitrait que de grands noms ont leur vin à Montquartiers) et de réception.

Crayere Montquartiers Lutetiablog Lutetia
Pour visiter les crayeres de Montquartiers et / ou y faire une degustation de vin, il suffit de telephoner au  33 (0)1 46 45 66 00 ou 33(0)1 46 44 74 67 et de reserver votre date.
5 chemin des Montquartiers, 92 130 Issy les Moulineaux
Visite simple : 8 euros
Visite + degustation : 30 euros

Pour reserver la salle et y organiser une reception ou pour y stocker son vin, meme contact mais je ne connais pas du tout les prix.

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12 mars 2013

Cours de bricolage chez L’etablisienne : atelier palettes

L’etablisienne est un atelier de fabrication, un Fab’Lab’ installé à Paris depuis 2011. L’idée est de proposer un lieu pour pouvoir bricoler, créer, recycler…. ce qui n’est pas forcement évidement à Paris. L’etablisienne ne se contente pas de mettre à disposition un atelier et des machines, mais propose également des cours de bricolage : meuble en carton, palettes, mosaïque, fabrication de plan…

J’ai eu l’occasion de découvrir l’etablisienne en participant à un cours de réutilisation des palettes. En deux heures, le prof apprend au groupe comment démonter une palette, préparer le bois et réutiliser les planches pour en fabriquer un nouveau meuble.



Une vidéo d'un homme qui démonte une palette à toute vitesse

Quelques petites astuces apprises pendant le cours :
- Attention aux palettes traitées HT, il est conseillé de ne pas les utiliser pour les meubles pour enfant par exemple.
- Pour réassembler des bouts de planches ne pas hésiter à cumuler : accroche (indépendamment du type) + colle à bois lente
- Pour assembler des planches : utiliser des tourillos (des espèces de vis ikea) ou des lamello 20 (la même chose mais à plat)

Palettes lutetiablog Lutetia

A la fin du stage, nous voilà autonome, à nous de créer nos propres meubles.

L’etablisienne
88 boulevard Picpus, Paris 12
Cours de bricolage et atelier de fabrication
Prix : 39€ pour un atelier de deux heures
Programe des cours et stages

11 mars 2013

Visite du Tribunal de Commerce de Paris

Le tribunal de commerce de Paris a été construit en 1865 par l’architecte Bailly dans le cadre du réaménagement de Paris voulu par Napoléon III et mis en place par Haussmann. Construit entre l’Hôtel Dieu, la caserne (qui correspond aujourd’hui à la préfecture de police) et en partie à la place d’un théâtre (qui lieu même avait été construit à la place de l’église Saint Barthélémy), le Tribunal de Commerce occupe aujourd’hui une bonne partie de l’ile de la Cité.

Le bâtiment était initialement séparé en deux avec d’un côté le Conseil des Prud’hommes de la Seine avec son entrée rue Aubé et le tribunal de commerce de Paris avec son entrée boulevard du Palais qui permettait de traverser la rue pour rentrer directement dans le Palais de Justice. Aujourd’hui, chacune des entités nécessitant de plus en plus de place, le bâtiment abrite uniquement le tribunal de commerce et l’entrée se fait par le Quai de la Corse.


tribunal_de_commerce_-_jmhullotPhoto de JM Hullot récupérée sur le site Jolpress

Vu de l’extérieur, le bâtiment semble être étrangement proportionné avec un porche d’entrée complètement excentré et pas du tout centré par rapport à la façade… c’est vrai et c’est normal car le portail devait être dans l’axe du boulevard de Sebastopol. Sur cette entrée, de nombreux symboles que l’on retrouvera partout lors de la visite : l’aigle, le N de Napoléon, la balance de la Justice, la muraille de Paris, le bateau symbole de Paris…

En entrant dans le tribunal, le visiteur passe rapidement entre deux lions majestueux (la force de la justice) qui gardent l’accès à un magnifique escalier en marbre à double volute. Cet escalier monumental et majestueux permet d’accès au premier étage qui contient la majorité des salles du tribunal de commerce.
escalier_tribunal_commerce_lutetiablog_lutetia
Dans des niches, des statues allégoriques avec métiers avec les arts industriels, les arts mécaniques, le commerce terrestre et le commerce martine.
Au dessus de l’escalier : un énorme dôme à huit pans et avec des oeils de bœufs sculptés. Cette coupole est à double niveau (j’utilise ce mot faute de mieux), c'est-à-dire qu’il y a deux coupoles : une que l’on voit de l’intérieur et une autre que l’on voit de l’extérieur…. les deux étant séparés de presque huit mètres… l’idée étant de faire quelque chose de joli et illuminé à l’intérieur mais également d’avoir un joli rendu extérieur : il faut donc construire une double structure.

Au premier étage, le visiteur découvre la petite salle des pas perdus ou la salle des pas perdus à caissons qui abrite quatre figures représentatives de quatre dates importantes dans l’histoire de la justice :
- 1563 : Michel l’Hopital qui œuvra toute sa vie pour la simplification du droit français
- 1673 : Colbert avec son ordonnance sur le commerce (code Savary) qui régule les opérations commerciales
- 1807 : Napoléon I qui ordonne la rédaction du premier code du commerce
- 1865 : Bailly avec la création du Tribunal de Commerce

A ce même étage, différentes salles de jugement dans lesquelles je vous recommande de pénétrer, certains sont richement décorées avec par exemple de très grandes peintures ou tapisseries des Gobelins.

Pas_perdus_tribunal_commerce_lutetiablog_lutetia

De retour au rez-de-chaussée, il est impossible de manquer la grande salle des pas perdus en forme d’atrium corinthien avec ses colonnes et son puits de lumière. On ne peut que regretter que lors de travaux d’agrandissement au début du siècle, le toit initial : une grande verrière en acier, ait été détruite pour permettre la construction d’un toit plus moderne et construire de nouveaux étages sur les côtés du bâtiment.


Le Tribunal de Commerce
34 quai des Orfèvres, Paris 1
Gratuit

9 mars 2013

«La Gloire de mon père» au Théâtre Poche Montparnasse

Pour la première fois, on peut voir La Gloire de mon père au théâtre. Un seul acteur sur scène qui joue tour à tour Marcel, son père Joseph, son oncle Jules, son petit frère Jean ou encore sa mère Séraphine… sans accessoires mais uniquement grâce à un jeu de voix et de posture, Antoine Seguin (l’acteur donc) arrive à nous transporter d’un personnage à l’autre et à nous raconter son enfance et cet été en Provence.

gloire de mon père lutetiablog lutetia

La pièce est jouée très rapidement, en une heure, mais en sortant personne ne peut reprocher à ce spectacle d’avoir oublié des épisodes. Attention, ce n’en est pas pour autant un spectacle pour enfant qui peuvent avoir du mal à comprendre les changements de rôles ainsi que les participes passés employés à la louche. A la représentation où j’étais, j’ai eu le sentiment que les petits de moins de 12 ans s’étaient un peu ennuyés, les plus grands ayant eux par contre pu profiter de cette interprétation à sa juste valeur.

Une pièce très sympa à voir, en famille pourquoi pas, et l’occasion de redécouvrir le théâtre poche qui vient de rouvrir après une longue période de travaux.

LA GLOIRE DE MON PERE (BAnet 2'40") from Bonne Idee PRODUCTION on Vimeo.

 

La gloire de mon père au théâtre poche Montparnasse
Jusqu’au 31 mars 2013
Le mercredi à 17h et le dimanche à 15h
Durée : 1H
Prix : de 10 à 15€ placement libre
75 boulevard du Montparnasse, Paris 6ème

8 mars 2013

Faire une pause déjeuner au restaurant du musée d’Orsay

Il y a plusieurs solutions pour faire une pause déjeuner au musée d’Orsay, mais la plus sympa reste celle du restaurant. L’ancien restaurant de l’hôtel d’Orsay construit juste à côté de la gare d’Orsay est aujourd’hui intégré dans le musée et constitue la salle de réception pour le restaurant. La particularité de ce restaurant réside donc en son cadre merveilleux de peintures et dorures classés aux monuments historiques.

Restaurant Orsay Lutetia Lutetiablog

Le restaurant est accessible uniquement aux visiteurs du musée sauf le jeudi soir où il est possible de réserver le « menu découverte » à 55€.

En ce qui concerne la carte, le restau propose un plat du jour à 14,5€ servi très rapidement à ses clients. Le tout est un peu cher mais reste d'un rapport qualité prix correct, car après tout en déjeunant ici, on paye également le cadre.


Restaurant du musée d'Orsay
1 rue Bellechasse, Paris 7ème
Ouvert du mardi au dimanche à 11h45

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7 mars 2013

Le saviez-vous ? Le signe MACL qui se trouve sur des bâtiments parisiens signifie Maison Assurée Contre L’incendie

C’est lors de l’essor des assurances au début du XIXème siècle que l’ont voit apparaitre ce sigle sur les maisons : MACL = Maison Assurée Contre L’incendie.

MACL Lutetiablog Lutetia

Cela signifiait également que les habitants de la maison étaient des bourgeois, car seuls les riches pouvaient se payer se genre de luxe. Le symbole disparaitra petit à petit quand l’assurance deviendra obligatoire.

6 mars 2013

Très belle exposition sur les Mille et une nuits à l'Institut du Monde Arabe

L'institut du monde arabe propose depuis XX une exposition magique sur le thème des Mille et une nuits.

1001 nuits ima lutetiablog lutetia

La première partie de l'expo présente le contexte historique de ces contes. Ce recueil d'histoires, d'origine perse a été traduit en arabe pour la première fois au VIIIème siècle à Bagdad. Les légendes étant initialement racontées oralement autant aux enfants qu'aux adultes, il existe aujourd'hui de nombreuses versions des contes de Mille et une nuit avec des histoires en plus ou en moins selon les recueils. Le visiteur découvre alors de nombreux manuscrits des Mille et une nuits.
Traduit en 1704 pour la première fois en français par Galland dans une version "policée" ce récit a inspiré de nombreux artistes du 18eme qui ont crée autour de ce thème comme Jules Verne qui a inventé "La 1002eme nuit" ou Gustave Doré qui a illustré de nombreux contes. Une seconde traduction par Musrad au 19eme a permis de découvrir le texte plus originel avec ses contes sensuels presque érotiques.

Avant de passer a la seconde partie de l'exposition, le visiteur redécouvre le récit cadre des mille et une nuits : un roi découvrant que sa femme le trompe la tue, puis décide de s'unir chaque soir à une vierge qu'il tue ensuite au matin, mais un soir il tombe sur une jeune fille qui lui raconte une histoire si passionnante qu'il ne peut se résoudre à la tuer avant d'avoir entendu la fin du récit; et peut écouter une quinzaine de contes en français ou en arabe.

La seconde partie présente des dessins et objets relatifs aux contes des 1001 nuits tout en analysant les thèmes récurant de chaque récit : l'amour, la guerre, les dieux, les talismans, le palais... C'est l'occasion de voir de nombreux objets magnifiques que malheureusement il était interdit de prendre en photo. Au milieu de ces trésors, quelques objets semblent perdus car uniquement mis dans l'expo pour resituer la vie  la grande époque des contes; jolis certes mais il y avait suffisamment de matière sans rajoute ces objets supplémentaires.

Au final, une très belle exposition qui donne envie de relire les contes des Mille et une nuits et de se plonger dans les illustrations magiques de ces récits.


Les mille et une nuits à l'Institut du Monde Arabe
Jusqu'au 28 avril 2013
1 rue des Fossés Saint Bernard, Paris
Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 18h, samedi et dimanche de 10h à 19h , nocturne le vendredi jusque 21h30
Prix : 12,5€ ou profitez de la réduction disponible sur ticket minute.

5 mars 2013

La parasolerie Heurtault : artisan créateur de parapluies et ombrelles

Depuis tout petit, Heurtault démonte et créer des parapluies. Il maitrise maintenant parfaitement cette technique, ces matières, ces coupes et c’est pourquoi ce créateur réalise aujourd’hui des parapluies et ombrelles de luxe sur demande.

Parasolerie HeurtaultPhoto récupérée sur le site Le Viaduc des Arts

Michel Heurtault peut également restaurer des ombrelles anciennes récupérées dans les trésors de grands parents.

TV5 Monde a réalisé un excellent reportage sur ce métier d’art qui se perd via une interview / démonstration de Michel Heurtault que je vous invite à regarder.

Parasolerie Heurtault
Viaduc des Arts
85 avenue Daumesnil, Paris 12ème
Ouvert du mardi au samedi de 14h à 19h

4 mars 2013

Visite du Palais de Justice de Paris (ancien Palais de la Cité)

C’est pendant l’époque gallo romaine, que Julien l’apostat s’installe sur l’ile de la cité car la situation géographique offrait une protection idéale de part les bras de la Seine qui protégeaient l’ile. Au Xème siècle, le palais de la Cité a été construit et logeait la monarchie et depuis, il a été mainte fois détruit (guerre ou incendie) et agrandi. Charles V fut le dernier roi à y habiter et c’est lui qui décida de se faire construire une forteresse un peu plus excentrée (le château de Vincennes) permettant de fuir discrètement si besoin : en effet, la ville de Lutèce s’étant considérable agrandie en passant de 10 000 à 150 000 habitants et le palais était maintenant complètement coincé au milieu des habitations n’offrant qu’aucune sortie de secours. En attendant la fin de la construction, Charles V s’installe au Louvre qui était alors une forteresse située aux remparts de la ville.
Peu de temps après en 1776, le palais subit un changement d’organisation, qui sépare la grande cour, au milieu duquel trônait la Saint Chapelle, en deux petites cours, ce qui cache un peu ce qui était perçu à l’époque comme une « monstruosité d’art gothique ». 

Palais Justice LUtetiablog Lutetia

Pendant la période Haussmanienne, de grands travaux d’agrandissement sont entrepris et c’est l’architecte Duc qui supervise le chantier pour obtenir peu ou prou ce qui correspond aujourd’hui à notre Palais de Justice.

Voici quelques anecdotes architecturales sur la bâtiment actuel :
- sur le fronton est côté boulevard du Palais, notez les symboles mélangés de la monarchie (fleurs de lys, couronne) mais aussi de la république avec sa devise « Liberté, Egalité, Fraternité »
- dans la galerie en ligne avec l’entrée des avocats : les inscriptions relatives aux anciennes boutiques installées à l’entrée du Palais de Justice, notamment le "bureau d'écriture" pour l'écrivain public

PalaisJustice Boutiques Lutetiablog Lutetia


- la salle des pas perdus et ses poêles anciens classés en 1882 aux monuments historiques, dont certains fonctionnent encore.

PalaisJustice_Poele Lutetiablog Lutetia

- la première chambre civile du Tribunal de Grande Instance correspond à l’ancienne chambre du roi à l’époque de Philippe Le Bel. La salle a brûlée pendant la Commune mais fut restaurée à l’identique grâce à des peintures montrant les lieux avant l’incendie. A noter : au plafond les fleurs de lys ainsi que les porcs épics devise de Louis 12 : « qui s’y frotte s’y pique.»

PalaisJustice_1Chambre Lutetiablog Lutetia


- la galerie de saint louis qu’on peut uniquement admirer à travers deux portes en verre

Galerie Saint Louis Palais Justice Lutetiablog LutetiaPhoto récupérée sur le site de la cour de cassation


- la façade côté ouest qui, selon les plans de Duc, devait servir d’entrée principale mais ce ne fut jamais les cas car les travaux ont été arrêtés avant d’être finalisés
- la grande chambre de la cour de cassation (fermée au public mais parfois ouverte) : la plus grande et la plus richement décorée du palais de justice

Grande Chambre Cassation Lutetiablog LutetiaPhoto récupérée sur le site du Huffington Post

Et si c’est plus le fonctionnement de la justice qui vous intéresse, ne manquez pas :
- la première chambre civil du Tribunal de Grande Instance car c’est dans cette pièce qu’à siègé le tribunal révolutionnaire et ici que Marie Antoinette fut condamnée à la guillotine.
- la salle des criées où ont lieu les ventes aux enchères judiciaires de biens immobiliers, à la bougie selon la tradition
- la cour d’assise, à visiter en début de mois, pour assister aux procès criminels
- le correctionnel pour assister aux minis procès liés aux délits.

Palais de Justice de Paris
5 boulevard du Palais, Paris 2ème
Ouvert aux horaires administratifs
Accès : gratuit pour tous car en France, la justice est publique mais si on veut une visite guidée, il faut passer par le Centre des monuments nationaux et payer 7 euros.
A visiter en début de mois si on souhaite entrer à la cour d’assise

2 mars 2013

Un bar éphémère Bollinger au Mandarin Oriental

En l’occurrence il ne s’agit pas de création d’un bar éphémère, mais de réorganisation du bar du Mandarin Oriental pour une opération éphémère : le bar devient donc le bar Bollinger pendant la Fashion Week du 3 au 12 mars 2013.

bar bollinger lutetiablog lutetia

L’occasion de découvrir des cuvées d’exception à la flute ou en bouteille, mais aussi en cocktail, le tout pouvant être accompagné de tapas sucrés / salés.
Attention, le prix est à la hauteur du palace : 28€ la flute pour le champagne le moins onéreux.


Bar éphémère Bollinger
Mandarin Oriental
251, rue du Faubourg Saint Honoré, Paris 01
Du 3 au 12 mars 2013, de 17h à Minuit

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Lutetia : une aventurière à Paris
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