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Lutetia : une aventurière à Paris
paris
16 décembre 2012

Une visite qui en met plein les yeux : La Maison du Pastel Henri Roché à Paris

Pour être honnête, je me suis inscrite à cette visite sur mon site préféré de visites (celui du Comité Départemental tourisme de Seine Saint Denis pour rappel), uniquement car je trouvais très belles les photos de présentation. J’y suis allée sans rien savoir de cette visite et j’en ai pris plein les yeux.


Maison Pastel Henri Roché Lutetiablog Lutetia

La maison du pastel a été créée en 1720 pendant l’époque des grands pastellistes comme par exemple Quentin de la Tour.
En 1860, celle-ci est reprise par Henri Roché alors pharmacien qui est tombé amoureux du pastel lors que son ami Pasteur le lui fait découvrir. En 1860, il reprend la maison avec 300 couleurs et petit à petit il créé lui-même de nombreuses couleurs et nuances, ce qui le mène a avoir fin 1920 plus de 1000 nuances. 1920, c’est la grand période de l’impressionnisme et la boutique fonctionne très bien.
Vient ensuite la guerre, la famille laisse ses 1650 nuances en France et part vivre à l’étranger, la boutique étant maintenant au main des allemands. Après la guerre, retour en France et Henri Roché recommence à zéro : il avait conservé ses fiches et ses formules pour chaque couleur, chaque nuance mais il doit se reconstituer un stock de baton de pastel.
En 1960, sa femme et ses filles reprennent la boutique. Les temps sont durs et la boutique doit sa survie a un client très fidèle qui achète très régulièrement des boites entières de pastel.
En l’an 2000, une nièce de la famille reprend l’atelier, ses tantes étant alors âgées de plus 80 ans et souhaitaient bien sûr prendre une retraite bien méritée. Celle-ci travaille seule pendant des années, jusqu’à ce qu’une jeune américaine, passionnée de pastel arrive à la convaincre de la prendre en stage et de l’embaucher une fois qu’elle s’est montrée indispensable au bon fonctionnement de la maison.

Henri Roché Lutetiablog Lutetia

La visite de la maison du pastel, consiste en fait tout simplement à rester dans la boutique rue Rambuteaux, mais le temps passe très vite et on s’émerveille à chaque ouverture de  boite de pastel. J’essaye souvent de ne pas mettre trop de photos pour ne pas alourdir trop un article, mais ici c’est vraiment indispensable.

Henri Roché Blog Lutetia Lutetiablog

Henri Roché Lutetia Lutetiablog

Henri Roché Vert Japon

Henri Roché Violet

Henri Roché Bleu

HenriRoché Lutetia Lutetiablog

RochéHenri Lutetiablog Lutetia

Pour comprendre la fabrication, à la maison, des bâtons de pastel, je vous invite à regarder les vidéos sur le site Henri Roché ou tout simplement à vous inscrire à la prochaine visite. Franchement, rien ne sert ici de raconter la fabrication, il faut voir les bâtons et être dans la boutique pour vivre pleinement l’expérience du pastel.

boite Henri Roché Lutetia Lutetiablog

La Maison du Pastel Henri Roché
20 rue Rambuteau, Paris 3ème
Ouvert le jeudi de 14h à 18h ou sur rendez-vous
Exceptionnellement ouverte le samedi 22 décembre
Téléphone : +33 (0)1 40 29 00 67

Le pastel coûte de 16 à 25€ le baton, il existe maintenant aussi des petits batons à moitié prix.

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9 décembre 2012

Des racines et des ailes spécial Paris, histoires et légendes

Ce 5 décembre, les téléspectateurs ont pu découvrir l'émission des racines et des ailes consacrée à Paris et à ses légendes. La vidéo de deux heures se consacre sur trois quartiers de Paris : l'avenue de Montaigne, la plaine Monceau et Rive gauche.

desracinesetdesailes paris lutetiablog lutetia blog

L'occasion d'en apprendre plus sur l'hôtel particulier de monsieur Loo, du théâtre du Plaza Athéné, des boutiques Dior, du parc Monceau, de la salle Wagram...

Des Racines et des Ailes - Paris, histoires et légendes une vidéo à regarder immédiatement !

7 décembre 2012

Visite de l’hôtel particulier: la Pagode de Monsieur Loo

 

PagodeParis_Lutetiablog-Lutetia

En 1926, Monsieur Loo un riche antiquaire chinois décide de racheter un hôtel particulier du 8ème arrondissement de Paris pour le transformer en pagode chinoise. Apres deux années de travaux, seule une pièce de l’hôtel particulier témoignait encore du passé haussmannien du bâtiment : cette pièce, jamais touchée est resté le bureau de la société pendant des années.

PagodeParis2_Lutetiablog-Lutetia

Rehaussée de deux étages, agrémentée d’un toit typiquement asiatique avec des tuiles vernis, la maison ressemble trait pour trait à une pagode chinoise. Un portique précède la porte, les deux entrées n’étant pas alignées pour éviter aux mauvais esprits de pénétrer dans la maison.

Entrer dans ce bâtiment (aujourd’hui un musée / une gallérie d’art) permet de se sentir immédiatement dans un autre monde. Le plafond est décoré de stucs d’animaux sauvages, des frises représentent des animaux fantastiques ou des carrosses, chars ou cavaliers…. L’ouverture en demi lune est aujourd’hui parfaitement alignée avec une œuvre d’art représentant un vase ce qui crée une perspective très intéressante.

PagodeParis3_Lutetiablog-Lutetia

On continue le tour en visitant le premier étage avec des portes découpées dans des paravents du 18 ème et des peintures qui représentent des animaux, toujours par deux bien sur selon les croyances asiatiques pour avoir le Ying et le Yang. A l’époque où le bâtiment était encore un magasin, ces placards magnifiques contenaient des porcelaines Ming.

ParisPagode_Lutetiablog-Lutetia

Le deuxième étage n’est pas visitable et le troisième étage ne garde aucune trace de son époque asiatique. Le quatrième étage héberge quand à lui une  merveille : une salle entière composée de boiseries et sculpture sur bois. Cette salle est unique par son intégralité : c’est une des seules anciennes pièces indienne au monde à ne pas avoir été découpé et vendue en petits bouts, ce qui lui vaut aujourd’hui d’être classé à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques. Les boiseries proviennent du Rajasthan et les autels viendraient de Pondichery.

Il reste la dernière salle et le chemin de ronde au niveau du toit, malheureusement non ouverts au public.

Cette visite insolite à Paris est également l’occasion d’admirer des œuvres d’artistes asiatiques. Sont actuellement exposées des œuvres de Ran Hwang une coréenne qui fait des réalisations à base de boutons, d’épingle et de fils, Li Xiaoffeng qui crée des objets à partir de porcelaine chinoise cassée et Chan Dany qui utilise la technique de la mosaïque pour réaliser des tableaux en taillures de crayons de couleur.

Chan Dany Lutetiablog Lutetia

Depuis la fin des travaux d’aménagement, la pagode de Monsieur Loo est ouverte au public pour des expositions uniquement

Ran Hwang Lutetiablog Lutetia

La Pagode de Paris
48 rue de Courcelles,
75008 Paris France
Tel: +33 (0) 1 45610693
Ouvert du Mercredi au Samedi de 11h à 18h20
Entrée : 10 euros
Exposition actuelle « L’Asie en vogue » fermera le 22 décembre 2012

3 novembre 2012

West Side Story au théâtre du Chatelet

Depuis plus d’un an, tout le monde l’attendait : la comédie musicale West Side Story donnée théâtre du Chatelet à partir du 26 octobre 2012.  L’attente valait vraiment le coup car le spectacle est magnifique.

West Side Story Lutetiablog Lutetia Blog

Les décors très complets qui mêlent astucieusement videoprojection et décors réels permettent d’alterner  facilement  les vues : New York côté Jets, New York côté Porto Ricain, le magasin de robe où travail Maria, le bar où travail Tony…

La chorégraphie au top notamment pour les scènes de bagarre où on voit que chaque coup est précieusement étudié : un coup de poing qui part à droite, un corps qui saut à gauche ; un coup de pied à gauche, un corps qui se plie en deux à droite…. Le ballet est déroulé scène après scène en respectant minutieusement les enchainements.

Les chanteurs tous très performants mais impitoyablement écrasés par la performance de Maria (joué par Yasmina Sakr pour la représentation que j’ai vu en alternance avec Elena Sancho Pereg) qui a une voix incroyable : posée, juste, puissante qui envahit la salle et écrase un peu les autres chanteurs.

Les costumes sont parfaits et reflètent parfaitement la personnalité de chaque groupe : sombre pour les Jets et éclatant de couleur pour les Sharks.

Et pour sublimer le tout, un excellent jeu de lumière (de Peter Halbsgut) pour mettre en valeur tous les éléments cités plus haut.


Bref un classique à aller voir absolument (si tant est qu’il reste des places..) même si n’ayant vu le film qu’une fois, je ne peux pas m’engager envers les fans absolus que la comédie ne les laissera pas tomber.



West Side Story au Théâtre du Chatelet
Du 26 octobre 2012 au 29 décembre 2012
Du mardi au dimanche à 20h, le samedi et dimanche à 15h
Prix : 16 à 98€

 

30 octobre 2012

Trouver l'impossible à la boutique des inventions insolites

Au plein cœur du village Saint Paul (Paris 4) se trouve une boutique insolite : il s’agit du magasin des inventions.  La boutique commercialise des objets innovants de « petits inventeurs ». On y trouve par exemple :

-          un bol pour enfant qui ne se renverse pas

-          un parapluie hydrocromatique = qui change de couleur avec la pluie, incroyable mais un peu cher (35€)

-          une machine à sushi (sur le même modèle que la machine à rouler les cigarettes)

-          une pince à linge double

-          un porte charge portable

-          un plan indéchirable

Magasin Inventions Lutetiablog Lutetia Blog

 

Franchement idéal quand on est en train de s'installer, sinon ne pas hésiter à y faire un tour avant Noël, chacun peut y trouver un objet insolite et unique pour faire plaisir à un proche.

Le magasin des inventions
13 rue Saint Paul
Paris 04
Ouvert tous les jours de 11h à 19h sauf le mardi matin

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28 octobre 2012

Exposition Les couleurs du Ciel au musée Carnavalet

L’exposition du musée Carnavalet a pour but de mettre en avant le patrimoine culturel dispersé dans les églises à travers l’europe, de mettre en avant « le patrimoine des gens ».

les couleurs du ciel Lutetiablog Lutetia blog

Avec une approche chronologique, l’exposition permet de découvrir plus de 100 peintures du XVIIème siècle : depuis la période Medicis à la fin du XVIIème siècle.  On fait quelques arrêts sur des monuments historiques tel que Notre Dame et ses mays ou encore le Val de Grace ou les Invalides. Cette exposition se concentre plus particulièrement sur les commanditaires des œuvres et comment celles-ci s’insèrent dans les édifices religieux.

A la fin de l’expo, le public est invité à découvrir les églises parisiens et leurs trésors, car après tout, on court  voir la dernière expo de peinture mais on est incapable d’aller admirer une toile dans l’église d’à côté. Superbe initiative de la part du musée Carnavalet


Les couleurs du Ciel du musée Carnavalet
23 rue Sévigné, 75003 Paris
Jusqu'au 24 février 2013
Ouvert tous les jours de 10h à 18h sauf le lundi
Plein tarif 7€ et tarif réduit 5€

26 octobre 2012

Le restaurant afghan : Buzkashi dans le 17ème

En haut de la rue des Dames, un petit restaurant afghan nommé Buzhashi vient d’ouvrir. En à peine quelques mois, celui-ci s’est déjà fait un nom dans le quartier et affiche souvent complet le soir.

Buzkashi Lutetiablog Lutetia Blog

Tenu par une famille Afghane, ce resto est petit à petit en train de devenir le QG des afghans qu coin ainsi que des soldats qui ont servis en Afghanistan.

Au menu, de nombreux plat cuisiné maison, comme par exemple :

En entrée  l’Aushak : des raviolis « inversés » farcis aux poireaux avec une sauce de viande hachée

En plat le Karayi : comme une ratatouille avec des boulettes de bœuf et des œufs pochés, à manger avec un nan nature ou encore le Kabuli : du riz basmati servi avec du veau, des carottes, des raisins secs et des amandes. Pour tous les plats, ne pas hésiter à prendre de la sauce chatni, une sauce verte étrange (picante selon le menu mais en fait non)  mais vraiment délicieuse.

En boisson, il faut absolument tester le Dohr une boisson à base de yahourt fermenté au concombre, au citron et à la menthe.

Pour un prix franchement convenable (les plats vont de 10 à 13,50€) on y mange équilibré tout en étant bien servi par une équipe très sympa.

Bref, un resto à tester avant que ça devienne compliqué d’y trouver une table le soir et que l’esprit d’équipe se perde.


Buzkashi
7 rue des Dames, Paris 17
09 53 41 92 30
Ouvert du lundi au samedi de 19h à 23h
Restaurant Afghan – Sur place ou à emporter

24 octobre 2012

Exposition Cheveux Chéris au musée du quai Branly

L'exposition Cheveux Chéris qui a débuté le 18 septembre 2012 au quai Branly, s'attaque au vaste sujet qu'est le cheveu.

En trois parties, l'exposition commence sur le thème de la frivolité. On y évoque l'aspect superficiel de la coiffure et des cheveux, objet également de vanité. Le musée s'emploi cependant a expliquer que cela va au delà des simples apparences physiques et que les cheveux sont depuis l'origine de l'Homme liés à la société et peuvent être utilisés pour étudier l'évolution de l'histoire du monde. De 629 à aujourd'hui en passant par Louis XIV, Picasso ou Ophelie, l'expo remonte le temps en donnons des exemples (personnels ou pas) de la signification donnée aux cheveux. Cette première partie de l'expo m’a faite fortement penser à l'exposition blonde / brune de la cinémathèque de Paris en 2010.

CheveuxCheris_BoufantesBelles_Lutetiablog Lutetia BlogL'équipe des bouffant belles lors du départ d'une course, 1964 © photographie Neil Barr
La coiffure bouffante évitait aux cheveux de revenir sur le visage lors de la course et était idéale pour les compétitions.


On passe ensuite à la deuxième partie de l'expo : la perte, que celle ci soit désirée ou imposée. Là encore, l'expo balaye l'histoire en évoquant les mèches de cheveux que l'on coupait pour offrir à l'être aimé mais aussi la perte forcé des cheveux à qui l'on donnait des pouvoirs presque magiques ou encore la tonte en public après guerre (la deuxième guerre mondiale) des femmes accusées d'avoir fraternisés avec l'ennemi. Ce sujet est largement expliqué, notamment à l'aide photo et de vidéos. Une des vidéos est particulièrement marquante : on y voit les femmes tondus être promenées dans la rue pour y subir les quolibets et même les coups des passants... Certaines femmes se cachent d'autres gardent la tête haute, chacune avec une attitude différente face à ce qu’elles affrontent.

CheveuxCheris_Cape_lutetiablog Lutetia blogGrande cape épaisse en feutre de laine de yack et de mouton avec des cheveux de femmes. Le col est resseré par une cordelette
Copyright: © musée du quai Branly, photo Claude Germain

La dernière partie se concentre sur les pouvoirs qui ont été accordés aux cheveux. Les cheveux étant imputrescible, c’est l’occasion d’observer des objets venus d’autres mondes, des objets rituels : mèches, scalps, têtes coupés, vêtements, têtes rétrécies….  Dans cette dernière partie, on y apprend notamment comment créer une tête réduite, très pratique au quotidien !

Au final, une super expo qui arrive, en suivant un fil rouge précis à présenter des éléments bien différents et ce grâce à une excellent scénographie.


Cheveux Chéris au Musée du Quai Branly
37 quai Branly, 75007 Paris
jusqu'au dimanche 14 juillet 2013
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h, nocturne le jeudi, vendredi et samedi jusque 21h
Tarif : 7€, réduit 5€

14 octobre 2012

Exposition « Aux sources de la peinture Aborigène » au quai Branly

Le musée du quai Branly en organisant cette exposition retourne également à ses propres sources. En effet, lors de la construction du bâtiment il a été décidé de mettre en avant l’art aborigène en y construisant des fresques aborigènes d’Australie sur certaines façades et plafonds du musée.

auxsourcesdelapeintureaborigene Lutetiablog Lutetia Blog

Aux sources de la peinture Aborigène commence par présenter quelques données sur les aborigènes, des images, des boucliers, des coiffes mortuaires…. Comme une mise en bouche avant de réellement débuter l’exposition et parler du Papunya Tula.

Le papunya Tula est un mouvement de peinture qui a commencé en 1971 lorsque Kaapa obtient le prix du Caltex Art Award. Les aborigènes réalisent alors que leur peinture interesse les autres et ils commencent alors à transposer les motifs traditionnels aborigènes sur des toiles. Les peintures représentent principalement des cérémonies, des rituels, des évolutions de la vie….Pendant des années, ces hommes ont découvert de nouveaux materiaux et ont plongés dans leur mémoire pour retrouver des souvenirs de voyages, des lieux, des céremonies... à représenter.

Ce courant a évolué jusqu’à vouloir réellement partager cet art, ces expériences non pas avec des initiés mais avec le grand public. Dans l’exposition cette rupture se symbolise par deux salles les unes à la suite des autres : la première avertie le spectateur que cette salle contient des œuvres qui peuvent choquer les femmes et les personnes non initiées, la second e est une salle qui présente des toiles gigantesques (en opposition avec des représentations intimes)

Aborigène Branly Lutetiablog Lutetia Blog

Au final, une exposition bien pensée avec une scénographie assez pauvre et très difficile à aborder. La culture aborigène étant à 1000 lieux de la culture occidentale, il est presque impossible de comprendre et de saisir l’émotion derrière chaque toile.

Et pour finir une petite citation : « si je ne peins pas cette histoire, n’importe quel blanc pourra venir me voler mon pays » Charlie Wartuma Tjungurrayi 1987

Aux sources de la peinture Aborigene au musée du quai Branly
Jusqu'au 20 janvier 2013
du mardi au dimanche de 11h à 19h, nocturne le vendredi et samedi jusque 21h
Prix : 8,6€ à 13,7€

13 octobre 2012

Vénération des reliques à Notre Dame de Paris

C’est dans l’émission « Au cœur de l’histoire » de F Ferrand que j’ai entendu parler pour la première fois de la cérémonie de vénération des reliques à Notre Dame de Paris. Une historienne, invitée, disant que selon elle, il fallait voir au moins une fois cette célébration en tant qu’évènement Parisien culturel.

Cette vénération alors, de quoi s’agit-il ? Il s’agit tout simplement d’aller prier (et de se sentir plus proche du Christ et de Dieu) sur les reliques ramenés par Saint-Louis à savoir : la couronne d’épines du Christ, un clou et un bout de croix. Chaque premier vendredi du mois, une cérémonie spéciale est organisée dans ce but.

La cérémonie est en fait particulièrement connu et anticipé, car en arrivant trente minutes dans l’heure dite j’ai du lutter pour avoir une place. Pendant l’attente, une dame passe dans l’allée centrale pour distribuer les textes des chants et vendre des images de la couronne du Christ.

Enfin, ça commence, une procession arrive des prêtes qui porte le reliquaire (qui contient les reliques donc) suivi par des femmes de noires vêtues et tête couverte par voile. Autour de moi, les femmes se couvrent également la tête et certaines ont des larmes qui coulent.

 

Veneration Notre Dame Lutetiablog Lutetia Blog

La cérémonie débute, le prêtre remercie tout d’abord les « knights from England » qui sont venus pour vénérer les reliques. Tiens donc, il y aurait donc des chevaliers anglais présents, de mon côté j’ai plus l’impression de voir de vieux prêtres portant des tenus blanches avec des crois de templiers dessus…
 Les prières s’enchainent et la dame continue pendant ce temps à vendre ces photos (deux euros tout de même) en disant « je ne devrais pas vous le dire, mais si vous achetez l’image avant, vous pouvez ensuite l’apposer sur la couronne d’épine du Christ ». Merci pour le bon plan !

Vient ensuite la vénération en elle-même, qui consiste comme l’explique le prête à embrasser la couronnes d’épines ou à la toucher d’une caresse ou à apposer un objet religieux sur celle-ci. Pour « le bon ordre de la cérémonie, les chevaliers (français cette fois), vont organiser la circulation pour que chacun puisse aller vénérer tranquillement » , cad que les chevaliers font la police pour que rang après rang chacun puisse aller embrasser la couronne.

La foule avance donc en rang, les femmes de plus en plus couvertes et de plus en plus en larme, arrivé devant les reliques les chevaliers fusionnent les deux files en une seule pour que une à une, les personnes puisse embrasser la relique. Certains s’agenouillent, d’autres s’allongent presque par terre avant de pouvoir enfin voir la couronne d’épines.
La dite couronne est en fait dans un tube en plastique qui lui est recouvert de dorure. Quand vient mon tour, je n’embrasse pas la relique (même si celle-ci est essuyée entre chaque baiser, je trouve ça moyennement hygiénique) mais je me contente de poser mon image sur la couronne puis je reprends ma route.

Sachant que j'ai déjà perdu ma photo, je vous conseille d'aller sur le site de Notre Dame de Paris pour voir la tête de la relique en question.

En regagnant la sortie (car je n’allais tout de même pas attendre que TOUTE l’église aille vénérer, sinon j’en avais encore pour une heure… j’espère juste que je n’ai rien raté de sympa) je demande à une dame en noir ce qu’elle est, ce à quoi elle me répond que c’est une Dame Chevalière.

 

Bref, au final, je suis contente de l’avoir fait, mais je ne sais pas si je dirais que c’est un must see de Paris.

 

NB : ma connaissance du domaine religieux n’étant pas optimum, il est fort portable que ce texte contienne de nombreuses approximations, merci d’être indulgent.

NB 2 : le petit prospectus distribué avec les chants explique bien qu’il y a dans le monde 70 couronnes d’Epines qui seraient toutes réelles...

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