Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Lutetia : une aventurière à Paris
31 décembre 2012

Bonne année à Paris !

Que faut il se souhaiter de plus pour 2013 que plein de visites, d'expositions, de sorties, de balades... et bien sûr des expériences et des découvertes toujours plus surprenantes à Paris ?

De mon côté, je me souhaite de réussir enfin à visiter

- la station de métro porte des Lilas, celle la même qui sert aux tournages cinéma

Porte des Lilas Lutetiablog LutetiaPhoto récupérée sur le site www.commeaucinema.com

- le bunker sous la gare de l'est.

bunker gare est lutetiablog lutetiaPhoto de © E. Gaffard/Ed.Parigramme récupérée sur le site linternaute

Edit du 4 février 2013 : c'est maintenant chose faite, j'ai visité le bunker de la gare de l'est avec Paris Face Cachée

Et vous ?

Bon réveillon et à l'an prochain !

Publicité
Publicité
30 décembre 2012

Le saviez-vous : on trouve encore des traces des Habitations Bon Marché de Paris

En 1920, la loi Loucheur permet la construction de Habitations Bon Marché équivalent actuel de nos HLM. Un de ces premiers HBM se trouve aujourd'hui place du Puits de l'Ermite juste à côté de la Grande Mosquée de Paris.

 

HBM Lutetiablog Lutetia Blog

29 décembre 2012

L'excellent Chapeau de paille d'Italie de Labiche à la comédie francaise (critique)

Pierre Niney avait été un de mes coup de coeur découvert lors d'Une histoire de la comédie francaise et ce coup de coeur est définitivement confirmé avec son rôle principal dans Le Chapeau de Paille d'Italie. Pour info, je ne suis pas du tout la seule à craquer sur Pierre Niney.

Chapeau de Paille Italie Lutetiablog LutetiaPhoto © Christophe Raynaud de Lage

Cette pièce raconte la course poursuite d'un jeune marié, à la recherche d'un chapeau de paille pour permettre à une femme  trompeuse de rejoindre son mari sans que celui ci ai le moindre soupcon. Cette galopade, qui dure tout de même 2h30 passe  comme une fleur, on en vient même à regretter que la pièce soit déjà terminée. Dans une mise en scène année 70 et  accompagné d'un petit orchestre ambulant, chaque scène garde un rythme très dynamique et fait rire son public avec des jeux  d'acteurs / de mots toujours en finesse.

Fort de son succès, Le chapeau de paille d'Italie est complet pour toute les représentations mais, comme je vous l'ai déjà  dit, il est possible d'acheter à chaque séance une petite 50aine de places à 5 euros une heure avant le spectacle. Croyez  moi, les deux heures de queue (pour rappel, il faut arriver à 17h30 pour être sûr d'avoir une place) en valent largement la peine. 

Le Chapeau de Paille d'Italie au théâtre éphémère de la Comédie Francaise
Auteur Labiche et mise en scène Corsetti
Jusqu'au 7 janvier 2013
Lundi, Mardi, Vendredi, Samedi à 20h30
Dimanche à 14h

28 décembre 2012

Exposition Baltard au Musée d’Orsay avec le groupe SMV

Pour commencer, une petite explication s’impose sur le groupe SMV. Le groupe SMV, ce sont des twittos en mal de culture, qui ont décidé de rendre les visites de musées un peu plus sympathique : lors d’une nocturne, former un groupe pour aller voir une expo, puis faire connaissance autour d’un verre d’où le nom : un Soir un Musée un Verre et le slogan « Soif de culture » Une initiative très sympa et l’occasion de rentrer des gens tout aussi sympas.

Baltard Lutetiablog Lutetia Blog



Baltard est synonyme pour la majorité des parisiens des Halles de Paris ou du pavillon de la Star Ac (selon sa culture), mais Baltard, c’est bien plus que ça et c’est ce que l’exposition « le fer et le pinceau » veut montrer aux visiteurs.

En résumé, il faut savoir que Baltard est un jeune homme talentueux certes (il a obtenu le prix de Rome en 1833) mais également très bien entouré : son père et ses beaux-frères soutiennent largement à sa carrière et c’est son ami Ingres lui permet d’obtenir le poste d’inspecteur des beaux arts, responsable des édifices religieux de Paris.

Les halles de Paris ont été sont plus grand projet avec une première version inauguré en 1853. A peine le premier mur construit, le chantier est arrêté car le projet n’est pas pratique du tout : de grands murs en pierre, des marches à passer (pas terrible pour les charrettes) S’en suit alors une grande période de négociation où de nombreux contre projets sont présentés, au final c’est à nouveau Baltard qui gagnera avec son projet de grande structure métallique, celui que l’on connait tous, mais il sera fortement soupçonné d’avoir triché sur ses concurrents. Baltard produit ensuite de nombreux projets pour la ville de Paris (dont le premier hotel de ville de Paris, celui qui brulera et sera ensuite entièrement reconstruit à l'identique mais en plus grand), mais fini souvent second : le tombeau de Napoléon, l’opéra (celui de Garnier)…

A côté de ces immenses projets, Baltard utilise sa double compétence : peinture et architecture pour créer / restaurer  / réaménager / agrandir de nombreuses églises comme l’église Saint Augustin ou l’église Saint Germain des Près.

 

L’exposition du musée d’Orsay permet de bien découvrir l’univers Baltard, mais est, à mon sens, plus pour des architectes que des amateurs d’art. En effet, les visiteurs voient de nombreux plans, ce qui peut ne pas être très parlant pour un visiteur lambda. J’aurais préféré de nombreuses maquettes et plus de peintures / images pour se représenter les travaux de Baltard.

Victor Baltard (1805 – 1874) – Le fer et le pinceau au Musée d’Orsay
Jusqu’au 13 janvier 2013
Ouvert du mardi au dimanche de 9h30 à 18h, le jeudi jusque 21h45
Plein tarif : 9€

Et pour répondre à cette question que vous vous posez tous : le pavillon Baltard de la Star Ac correspond réellement à un des pavillons des Halles qui a été démonté pendant la destruction des grandes Halles de Paris et reconstruit à Nogent sur Marne.

27 décembre 2012

L'émission Paris Tout Compris pour découvrir les adresses insolites de Paris

Malika Ménard, ex miss France, fais découvrir ses adresses et ses bons plans parisiens. Partez sur les traces de deux invités qui obtiendront l'un 30 et l'autre 300 euros pour passer une journée d'exception. Autant dire que les bons plans se récupèrent plus du côté de celui qui a gagné 30 euros.

Paris Tout Compris Lutetiablog Lutetia Blog

Une émission très sympa pour découvrir plein d'adresses atypiques à Paris et en banlieue, car toutes les adresses sont ensuite mises en ligne sur la page Facebook de l'émission.

Paris Tout Compris
Dimanche 11h25 sur France 3

Publicité
Publicité
26 décembre 2012

Visite des coulisses du Lido

Le Lido a initialement été créé en 1928 par Edouard Chaux au 78 avenue des champs elysées. Il s’agissait tout simplement de Paris Plage avant l’heure, car la salle, au sous sol abritait une piscine, des palmiers, un hammam…. Le tout dans un décor de marbre. Des défilés de maillots de bains, des concours de beauté y étaient organisés tout au long de l’année. Les gens s’y donnaient rendez-vous après le théâtre, c’était le lieu où il fallait être.
Au début des années 30, Leon Volterra reprend le Lido et le transforme en une salle de spectacle, mais en sous sol, la salle comporte de nombreux piliers sur 900 places, seules 400 offraient 100% de visibilité. Volterra fait donc déménager le Lido à son emplacement actuel mais la nouvelle salle ouvrira seulement en 1977 après 10 ans de travaux.

Coulisees Lido Lutetiablog LutetiaPhoto récupérée sur le site CDT Seint Saint Denis

La salle actuelle est une démonstration d’ingénierie car elle abrite à la fois une piscine, un rideau d’eau et une patinoire le tout compacté dans très très peu de place grâce à une machinerie de génie. Le premier niveau de siège pour les spectateurs est amovible et monte / descend en fonction des scènes mise en place. Au même titre, les lustres peuvent être descendus pour éclairer les convives lors du diner ou être remontés pour laisser suffisamment de visibilité aux spectateurs.

Le Lido est également très connu pour sa troupe historique : les Bluebell Girls, troupe fondée par Margarette Kelly. La jeune femme qui arrive en France à 22 ans, crée la troupe initialement aux Folies Bergères puis la « transfère » au Lido. Celle-ci impose des règles très strictes pour ses filles : 1m75 au minimum, de formation classique, pas de chirurgie esthétique car « il faut que tout bouge en rythme », pas de femme mariée… La troupe est aujourd’hui composée de 42 danseuses et 14 danseurs de 14 nationalités différentes. A 35 ans, une danseuse peut prendre sa retraite, seule la meneuse de revue peut « durer » plus longtemps car c’est sa voix qui importe le plus.

Dernier aspect historique et mythique du Lido : ses spectacles. Initialement, un spectacle durait 15 jours / 1 mois maximum, mais petit à petit, afin de rentabiliser chaque show, les spectacles durent de plus en plus longtemps. Le spectacle actuel « Bonheur » est distribué depuis plus de 5 ans et a couté plus de 9 M€ : 3 pour les costumes, 3 pour les décors et 3 pour le reste. C’est la 26ème revue du Lido et la première avec un fil rouge : l’histoire d’une femme qui cherche le bonheur. Il y avait historiquement également un orchestre sur scène mais petit à petit l’orchestre s’est transformé en bande son et en 3 musiciens sur scène. La visite permet de voir des costumes des spectacles et d’ « apprécier » le temps qui passe sur les costumes : de loin et avec l’éclairage, le public ne réalise pas à quel point les costumes sont élimés.

Une visite d’une heure trente qui fait voyager à travers le temps. Mon conseil : allez voir la revue avant le faire la visite, cela sera plus sympa de voir les costumes et éléments de la scène tout en pouvant se souvenir du show.

Bon plan : les places les moins chères coute 90€ mais il y a quelques places à 60€ au bar. Pour info, le Lido est le premier consommateur de champagne au MONDE avec plus de 2 000 bouteilles par jour.

Visite des Coulisses du Lido via le Comité Départemental du Tourisme de Seine Saint Denis

21 décembre 2012

Exposition Bohème au Grand Palais

La seconde grande exposition du Grand Palais pour cette saison est celle qui concerne ceux qui sont aujourd’hui communément appelés les gens du voyage, intitulée « Bohèmes ».

La première partie de l’exposition repose le contexte socio historique de la population tzigane et la seconde partie montre les fantasmes qu’ont déclenchés ces populations auprès des artistes.

On découvre donc en premier lieu que ces peuples gitans n’a pas toujours été considérés   comme des va nu pieds ou des voleurs. Bien au contraire, au début du 10ème siècle il s’agissait de gens d’armes du Péloponnèse qui venaient assister les seigneurs francais avant que le roi de l’époque ne fasse envoyer aux galères tous ces gens d’armes qui commençaient à être un peu trop nombreux et à poser une menace potentielle pour son royaume.
Suite à ce « nettoyage » et avec l’époque des lumières qui marque clairement la différence entre ceux qui savent lire et les autres, la situation des tziganes évoluent et ils commencent à être vu comme des être primitifs.

Les peintures reflètent cette évolution de la pensée : pour les femmes, on passe de la représentation d’une femme avec les traits fins à la peau douce à celle d’un être 100% naturel qui met en avant ses atouts. Les bohémiens sont petit à petit associés à des musiciens, des rôdeurs, des filous, des voleurs, des femmes aux seins nus et aux cheveux détachés… idées que l’on voit très clairement sur toutes les peintures.

Regnault Gitane Lutetiablog Lutetia



La seconde partie s’attache plus aux fantasmes que ce peuple (et particulièrement les femmes) a inspiré aux artistes. Dans une scénographie complètement différente, on découvre les grands acteurs de cette période.

Cela commence avec Carmen, la gitane par excellence. A noter, la peinture de Regnault « La Gitane » dont la peinture sert actuellement à illustrer le livret de Carmen distribué à l’Opéra de Paris cette saison. On découvre également de nombreux schémas de Hohenstein ayant servis pour la création des décors et costumes de la création à l’opéra.

Rimbaud, Baudelaire…. Chacun y va de son interprétation et la bohème en devient un mode de vie : ces artistes maudis dans leur atelier mal chauffé deviennent un symbole de la bohème. Cette seconde partie se termine avec une mini rétrospective sur la situation des gitans pendant la seconde guerre mondiale : emprisonnés mais relâchés temporairement pour participer à un film de Leni Riefenstahl, conspués mais dont les peintures ont été présentés lors de l’exposition d’Hitler sur les arts dégénérés.


Une bien belle exposition très intéressante avec son côte ambivalent… à faire bien sûr en visite guidée (comme toujours) pour en comprendre pleinement tous les aspects.

Bohèmes au Grand Palais
Jusqu’au 14 janvier 2013
Ouvert tous les jours de 10h à 20h, sauf le mardi, nocturne le mercredi jusque 22h
Plein tarif 12€
Entrée Place Clemenceau, Paris 8ème

20 décembre 2012

Profiter d’un moment de détente au Spa Les Cent Ciels

Le spa Les Cent Ciels de Boulogne est connu pour être le plus propre de… Paris. C’est LA référence du meilleur spa en région parisienne.

Si l’accès extérieur ne paye pas de mine, des qu’on franchit la porte, on est emporté dans un autre monde. Le spa ne lésine pas sur la décoration et propose un cadre 100% oriental, là ou la plupart des spas parisiens se contentent d’un décor de piscine.

spa les cent ciels lutetiablog lutetia

Sur presque 1000m2 on peut passer librement de la piscine, au hammam tiède, au sauna, au hammam chaud, à la salle de repos, à une seconde salle de repos pour dormir….. L’occasion de passer des heures et des heures à se détendre.

Un seul bémol : le prix, comptez 40 euros pour l’entrée seule sans gommage, ni même savon noir ou 70 euros pour l’entrée avec gommage.


Les cent ciels
45 bis Avenue Edouard Vaillant
92100 Boulogne Billancourt
Téléphone : 01 46 20 07 01



19 décembre 2012

Visite de l’osmothèque de Versailles (quand osmothèque = inventaire de parfums)

L’Osmothèque de Versailles a été créé en 1990 à l’initiative de Jean Kerleo (parfumeur de Patou) pour « préserver ces créations si vulnérables et si précieuses de l’usure du temps, de la perte et de l’oublie. Cette collection vivante de parfums existants ou disparus, elle protège le patrimoine mondial du parfum.»

Osmothèque Versailles Lutetiablog Lutetia Blog

Aujourd’hui, l’osmothèque organise des visites deux à trois fois par mois (mais une seule fois par mois le week end) pour découvrir l’histoire de la parfumerie et découvrir de nombreux parfums ou fragrances.

La visite commence par une petite remise en contexte : le parfum existe depuis l’antiquité mais servait à l’époque aux prêtes uniquement pour permettre à l’âme de s’élever. A la renaissance, le parfum a été très utilisé principalement pour masquer les odeurs nauséabondes de tous ces gens qui ne se lavaient pas. Ensuite, au 19ème commence l’époque phare des parfums, celle où l’on découvre que le parfum sert uniquement à sublimer une odeur naturelle.

Ensuite, on commence à sentir des parfums : le parfum royal du 1er siècle avant JC d’après une formule reconstituée, l’eau de la reine de Hongrie qui s’en aspergeait abondamment, eau de Cologne extra vieille de Jean Marie Farina à base d’agrumes, l’eau de Cologne de Napoléon qu’il avait fait reconstituer lors de son exil à Saint Hélène, le vinaigre des 4 voleurs ( ou plus honnêtement des profanateurs de tombes et détrousseurs de cadavres) qui malgré leur macabre « travail » ont survécu à la peste notamment grâce à leur eau de Cologne à base de vinaigre….

On passe ensuite aux matières : lavande, rose, patchouli, cannelle, encens….. fleurs, plantes, saveurs animal…  et parfois même des produits aujourd’hui interdit (tout ce qui est à base d’animaux par exemple) mais dont l’osmothèque dispose encore de stock. C’est incroyable de voir à quel point l’odorat humain est extrêmement mal développé et que tout le monde lutte pour identifier la moindre fragrance.

La séance se termine avec la découverte de parfums mythiques comme par exemple Eau Sauvage de Dior Homme créé en 1966 par Roudnitska ou encore le Jasmin de Corse de Coty.

Au final, une visite très intéressante : l’occasion de découvrir l’histoire du parfum, d’entrainer un sens bien mal traité et de sentir des odeurs qu’on n’aurait jamais senti dans d’autres circonstances.

Pour connaitre la fréquence des visites, se référer au site de l’osmothèque, chaque séance est différente et il est également possible de participer à des sessions spécialisés par parfumeur.
Coût de la visite standard : 12 euros

18 décembre 2012

Exposition Hopper au Grand Palais

Hopper, c’est THE exposition à voir sur la période automne 2012. A tel point que même en réservant son billet pour un créneau horaire précis, on se retrouve toute de même à faire 30 minutes de queue SOUS LA PLUIE avant de pouvoir rentrer. Je ne parle même pas des malheureux qui n’avaient pas de billet, je n’en ai pas vu un seul rentrer pendant ma demie heure d’attente.

Qui dit beaucoup de monde à l’extérieur, dit également beaucoup de monde à l’intérieur, autant dire, que même avec la meilleure volonté du monde, on en a très vite marre et on finit rapidement par traverser l’exposition au pas de course (en tout cas, c’est ce que j’ai fais..)

the-morse-dial-edward-hopper

J’ai trouvé que les explications étaient assez pauvres sur la vie de Hopper et le contexte de ses œuvres, je n’en ai personnellement pas retenu grand-chose, si ce n’est que celui-ci a été illustrateur de 1906 à 1914 et qu’il considérait cet emploi comme un job alimentaire qui le dégradait dans sa qualité d’artiste.  Hopper a donc mis du temps à décoller en tant qu’artiste et c’est uniquement vers ses 30 ans qu’il a commencé à vendre régulièrement des toiles.

Hopper_11_Blackwell_s_Island Lutetiablog

Au final, en rentrant chez moi, j’ai regardé le document sur Hopper « La toile blanche » et j’ai ensuite eu le sentiment de mieux comprendre l’exposition. Mon conseil, regardez d’ABORD la vidéo puis allez voir l’exposition. Ou alors faites un visite guidée. Ou n'y allez pas et lisez les magasines qui en parlent, vous verrez tout aussi bien les peintures.

Une seule chose à en retenir, ce que Hopper dit de son œuvre « tout ce que je voulais c’était peindre la lumière sur des bâtiments, n’y voyez pas d’autres intentions »

Hopper au Grand Palais
Jusqu'au 28 janvier 2013 - Edit : l'exposition est prolongée jusqu'au 3 février 2013 avec des horaires spéciaux
3 avenue du Général Eisenhower
75008 Paris
Prix : plein tarif 12€, tarif réduit 8€ - Attention, les réservations en ligne sont actuellement complètes

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Lutetia : une aventurière à Paris
Publicité
Lutetia : une aventurière à Paris
Archives
Publicité