Les habitués des apéros sur les quais de Seine les ont surement déjà vus passer : des étranges bateaux plats avec un groupe de petit chanceux qui profite d’un petit tour sur la Seine : il s’agit des bateaux de Green River qui propose de découvrir Paris différemment, au fil de l’eau.
Plusieurs formules pour les amoureux de Paris qui veulent tester la navigation sur la Seine sans pour autant se retrouver sur un bateau mouche ou sur le River’s King. Ca va du plus simple (et du moins cher) : l’apéro d’une heure, au plus compliqué voire insolite: une balade sur le canal saint martin (sans oublier la partie couverte du canal) en passant par le plus romantique : demande en mariage, brunch….
Franchement, l’expérience est top. On est entre amis sur le bateau, c’est suffisamment petit pour que l’on puisse apprécier la vue à droite et à gauche en même temps (sans devoir traverser tout le bateau), c’est couvert si jamais il pleut un peu, c’est confortable, on peut amener sa propre musique…. Que demander de plus ?
Toutes les infos (formule, prix, adresse…) sur le site internet Green River Un seul regret : un départ depuis Ivry qui fait un peu loin
Et si jamais vous vous lancez vous aussi, notez bien qu’aucun des bars sur le quai autour du point de départ de la croisière ne sert d’alcool (mais ça n’empêche pas le videur de faire patienter avant de rentrer, et le coca, servi en canette et à boire à la canette, de coûter 5€)
Edit du 12 février 2013 : Et pour voir ce que ça donne en image, je vous conseille de regarder un extrait de l'émission "A vos régions, Paris des amoureaux" sur Green River
C’est encore grâce à fnacspectacles que j’ai gagné une place pour aller voir l’exposition Wool au Musée d’Art Moderne de Paris. L’occasion encore une fois que découvrir une expo et un artiste que j’aurais raté sinon ? Pas cette fois ci !
Christopher Wool est un artiste contemporain américain né dans les années 50, l’un des plus reconnus de sa génération. Il travaille avec toutes les techniques et technologies connues à ce jour dont il dispose à sa guise : il peut déclarer une œuvre achevée après deux coups de pinceaux sur une toile mais aussi retravailler, agrandir, zoomer, multiplier, effacer, modifier encore et encore une œuvre jusqu’à obtenir le rendu souhaité.
Le résultat en image ci-dessous
Autant dire que je suis complètement imperméable à ce genre d’œuvre et j’ai très vite passé en revu les 30 toiles présentées à l’exposition.
Du coup, pour finir tout de même la soirée sur une note agréable, j’ai voulu aller à la Boumette. La Boumette c’est quoi, c’est une nouvelle soirée de l’été 2012 sur le port de Suffren avec 700m² d’espace (terrasse, péniche, 3 bars, 2 dancefloor…) qui accueille « leaders d’opinion, artistes, night influences…. » Donc direction la Boumette pour se remettre de ses émotions, mais pas de chance, la Boumette avait été annulée ce soir là.
La rétrospective Richter, après avoir fait le tour du monde, est enfin arrivée en France et c’est 150 œuvres qui sont présentées au public. L’artiste, à 82 ans est une star internationale sur le marché de la peinture avec une variété d’œuvre incroyable : réalisme, flou, abstraction.
L’exposition commence avec toute une partie sur le flou picturale : Richter reproduit en peinture des photos avec une précision incroyable. On peine à croire qu’il s’agit d’une peinture et non d’une photo. Au dernier moment, il estompe sa toile avec une brosse pour donner une impression de flou à son œuvre.
On découvre ensuite l’abstraction totale : en mélangeant tous les styles Richter donne naissance à des immenses toiles fortes en couleur, mais aussi des grandes toiles monocolores. L’ensemble est agréablement présenté au milieu des salles vitrées du musée Pompidou qui ce offre une double vision étrange : d’un côté une œuvre d’art moderne abstrait et de l’autre une vue sur les toits de Paris.
Egalement une partie sur les toiles réalistes de Richer où on y découvre une magnifique peinture de la femme de Richter lisant une lettre avec la même attitude que l’œuvre der Vermeer (cf image ci dessus), une reproduction de sa tante tuée avec les programmes eugénismes d’Hitler, une toile sur son oncle qui était officier nazi…
L’exposition est très bien arrangée tant en terme d’organisation que d’explications et en quelques salles : on découvre et on comprend l’univers de Richter.
Gehard Richter au Centre Pompidou Jusqu'au 24 septembre 2012 Ouvert tous les jours sauf le mardi de 11h à 21h Prix : 13€ plein tarif et 9€ tarif réduit
Comme l’été dernier, l’Ourcq se met à l’heure d’été et offre un programme riche en découverte : navette fluviales à 1 ou 2 euros, croisières, danse, concerts, street art, bals, activités nautiques…..
J’ai ainsi participé à une balade en péniche sur l’Ourcq de deux heures avec passage de l’écluse de Flandres et visite express du poste de commandement des écluses parisiennes qui gère à distance les ecluses du canal saint martin et du canal de l’ourcq. L’histoire se recoupe avec celle de la Rotonde Ledoux : le bassin de la Vilette est un réservoir à eau, le lieu est à l’époque un endroit champêtre autour de Paris, les magasins des entrepots généraux, le port ….
L’occasion de faire un tour sur le canal en y montant à Jaures, Parc de Vilette ou même plus loin sur le canal … On peut même y faire des croisières thématiques. Toutes les infos sur la page dédiée à cet effet.
Cette semaine j’ai participé à l’entrainement Nike Run This Town. De quoi s’agit il ? Tout simplement d’un petit entrainement mis au point et proposé par Nike depuis 2010 : courir 6 km dans Paris en faisant 3 à 4 pauses pour faire des exercices physiques.
Vu le succès de mon expérience avec Urban Challenge, je sentais plutôt mal la course 6 km, mais motivée, j’ai tenté le coup.
La course commence au magasin Nike de Chatelet. Les entraineurs donnent quelques petits conseils, les chauffeurs mettent l’ambiance et la musique, et c’est parti. On part à petites foulées, le rythme n’est pas très soutenu pour plusieurs raisons : - il y a des nul(le)s dans le lot - le groupe doit rester assez proche - il y a des feux rouges partout - les entraineurs veulent tout sauf un malaise dans le groupe
Premier arrêt au canal Saint Martin : on monte et on descend les marches des ponts à cloche pied, en sautant…. Quelques exercices de plus, et la course reprend.
Photo récupérée sur la page Facebook du site, par Charlotte B
Direction finale, la Villette donc c’est simple, on longe le canal Saint Martin jusqu’au bout.
Arrivés sur place : petite séance d’étirement, on récupère les affaires qui ont été transportés depuis notre point départ jusqu’au point d’arrivé (si c'est pas royal!) et distribution de boissons et fruits. Cette course étant la dernière de la saison, les organisateurs avaient même prévu une activité bonus avec la séance de cinéma gratuite de la Villette Looking for Eric : des transats et couvertures avaient été réservés pour tous les coureurs et ; cerise sur la gâteau, chacun d’entre nous a reçu du pop corn pour vivre l’expérience cinéma jusqu’au bout.
Pour participer aux entrainements Nike Run This Town, il suffit de s’inscrire sur la page facebook de Nike Running France. Attention, le nombre de participant est limité. Le programme reprend le 30 août 2012.
En 1900 Pierre de Coubertin décide d’organiser à Paris les seconds jeux olympiques en même temps que l’exposition universelle.
Voici quelques épreuves présentés lors des manifestations pour l’exposition universelle : tir au pigeon, Cricket, croquet et en natation : le 60 mètres sous l’eau et le 200 mètres avec obstacles (j’ai cherché une illustration, mais je n’ai rien trouvé). Pour info les épreuves de natation se passaient dans la Seine au milieu même des bateaux et des détritus.
Par ailleurs, le lancer est organisé dans le bois de Boulogne, par conséquent les marteaux et disques se retrouvaient souvent dans les arbres. Enfin les sauteurs quand à eux devaient agrandir eux même les fosses de réceptions avant de participer à l'épreuve.
A noter : ces jeux olympiques de 1900 à Paris sont les premiers jeux où les femmes ont eu le droit de participer aux épreuves.
Dans le cadre du jeu concours De Visu, j’ai visité l’ancienne manufacture d’allumettes d’Aubervilliers.
Avant de se plonger rapidement dans l’histoire de cette usine, il faut savoir que l’invention de l’allumette au 19ème siècle a été révolutionnaire. Jusqu’à présent, il fallait, pour avoir du feu chez soi, le conserver à tout prix notamment via des bougies à maintenir allumées en permanence. Avec l’invention de l’allumette, plus de problème : par simple frottement sur quelque surface que ce soit, hop l’allumette s’enflammait et on obtenait du feu. L’allumette était donc quelque chose de sacré.
Pourquoi donc mettre cette ancienne manufacture d’allumettes dans le parcours de De Visu ? Pour deux raisons :
- parce que cette usine a été le berceau du syndicalisme en France
- parce que la cheminé de l’usine fait aujourd’hui parti du patrimoine historique de France.
Cette visite organisé par De Visu, c’est donc l’occasion de découvrir toute une histoire sur une industrie inconnue.
Au début des années 1900, les usines d’allumettes faisaient partie des entreprises « insalubres, incommodes et dangereuses » car après tout on y travaillait avec du souffre en permanence. « On » y travaillait ? Principalement des femmes et des enfants. Le souffre blanc qui pouvait rapidement s’enflammer mais surtout qui provoquait « le mal chimique » : la nécrose de la mâchoire. Les employés de l’usine se sont organisés et ont protesté contre ces conditions de travail qui mettaient leur vie en danger et c’est pourquoi aujourd’hui les têtes d’allumettes sont rouges et nettement moins inflammable.
L’usine a été partiellement détruite ou modifiée, pendant un temps les bureaux de la Documentation Francaise s’y sont même installés, cependant la cheminé construite avec 1200 tonnes de brique ne fut jamais touchée. Particulièrement moderne pour l’époque, la manufacture a été une des premières à bénéficier de sa propre centrale en 1910 mais surtout a porté un soin particulier à son architecture ce qui était très rare à l’époque. Tous ces éléments ont conduit à un classement de la cheminée dans la liste des monuments historiques.
De Visu propose de nombreuses autres visites, malheureusement souvent en semaine, mais pour les chanceux il est peut être encore temps de participer à quelques unes d'entre elles.
Le Rocky Horror Picture Show c’est quoi? C’est un film musical Américain de Jim Sharman sorti en 1975 et qui a fait un bide total lors de sa sortie. Sans surprise car un mélange de série B, de science fiction, de film d’horreur avec une couche de perversité sexuelle par-dessus, ça ne pouvait pas trop marcher dans les années 70. Et pourtant c’est aujourd’hui un film culte, un des midnight movies les plus connus et plus rentables, qui plus de 40 ans après sa sortie passe encore dans de nombreuses salles de cinéma à travers le monde entier.
C’est simple : le film était tellement décalé, qu’il est devenu culte avec des fans qui connaissaient toutes les répliques et toute la gestuelle de chaque acteur. A force, les fans ont réussis à interagir avec le film en intercalant des dialogues alternatifs entre les répliques des acteurs et des scènes alternatives entre les scènes des acteurs. Aujourd’hui, des équipes entières surjouent le film pendant la représentation avec le concept « ce qui se passe dans le film se passe aussi dans la salle » et j’ai envie d’ajouter : « et plus encore »
Deux types de spectateurs assissent aux séances du Rocky Horror Picture Show : les initiés et les non initiés. Les initiés viennent équipés (voire maquillés, déguisés, grimés…) d’eau (pour les scènes où il pleut dans le film), de journal (pour se protéger quand il pleut), de riz (pour célébrer les mariages), de gants mappa (pour les faire claquer…) car rappelez vous « tout ce qui se passe dans le film se passe aussi dans la salle » Les initiés savent à quel rang se placer pour avoir un niveau d’interaction suffisant : ni trop, ni pas assez : devant il y trop de partouze, derrière il n’y a pas de partouze, au milieu trop d’eau….. Les non initiés ont souvent été amenés par des initiés et ne peuvent rien faire d’autre que subir profiter de la séance. Les non initiés sont souvent des futurs marié(e)s ou des personnes fêtant leur anniversaire car cerise sur le gâteau, il est possible de demander à ce que l’action se concentre sur une ou plusieurs personnes !
Bref, vous l’avez compris les séances du Rocky Horror Picture Show sont mythiques et valent le coup d’être vécues au moins deux fois dans sa vie : en tant que non initiés (mais la c’est râpé pour vous car vous avez maintenant au moins une vague idée de ce qui vous attends) et en tant qu’initiés pour voir la surprise sur le visage de vos amis.
Rocky Horror Picture Show au Studio Galande Vendredi et Samedi à 22h10 42 rue Galande, 75 005 Paris Attention l’équipe animatrice de la séance du vendredi est différente de celle du samedi; perso, je préfère celle du samedi Attention : pensez à prendre vos places bien a l’avance car souvent, le soir meme c’est complet (et pour info si je me souviens bien, ça doit être les seules places de Paris pour lesquelles on peut se faire rembourser si on ne peut pas venir in fine)
Petite annecdote: le film a même été repris dans un épisode de Glee. Non ce n'est pas le lien ci dessous, je ne le trouve pas sur Youtube, mais je ne résiste pas à vous mettre un extrait du film.
Le Jardin Sauvage Saint Vincent est un lieu au cœur de Montmartre, préservé de l’homme où la nature a repris ses droits sur plus de 1 000 m². Resté en friche pendant de nombreuses années, la mairie de Paris a décidé de conserver ce petit coin de nature sauvage tel quelle et de le fermer au public pour le protéger et le conserver.
Le Jardin est exceptionnellement ouvert le mercredi 1 aout à 14h30 grace à l’association Balades aux Jardins
Visite du Jardin Sauvage Saint Vincent Mercredi 1 aout 2012 14h30 Rendez-vous devant la porte du jardin, rue Saint Vincent
Le beau temps arrivant enfin il est possible de délaisser les expos parisiennes et de respirer le grand air : promenades, visites, pique nique…. Il est également possible de combiner l’utile et l’agréable en allant faire de la cueillette en banlieue parisienne.
Le principe est simple : des fermes en périphérie parisienne font pousser fruits et légumes et proposent aux clients de venir les cueillir directement sur place. L’entrée de la cueillette est gratuit, on paye à la sortie en fonction de ce qu’on récolté.
Attention, les prix ne sont pas moins chers que sur le marché, il ne s’agit en aucun cas d’un bon plan pour faire des économies. Dans ce cas, pourquoi aller payer le même prix pour cueillir soit même ses légumes ? Tout simplement pour avoir une occasion de supplémentaire de prendre l’air mais aussi pour profiter du côté champêtre de cette activité, sans compter sur la fierté de pouvoir dire « cette confiture de groseille ? je l’ai faite moi-même avec des fruits que j’ai récolté la semaine dernière…. »
A fin juillet, on peut récolter des fraises, des peches, de la rhubarbe, des carottes, des radis, des navets….. mais aussi des fleurs : des lys, des soucis…. Les sites internet mettent à jour les pages de ce qu’on peut récolter à date.
Pour info, je suis allée à la Cueillette de la Croix Verte à Attainville, mais il y a de nombreux autres lieux de cueillette partout en France.