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Lutetia : une aventurière à Paris

29 octobre 2012

Visite de l’incroyable hôtel de la Païva

L’hôtel de la Païva est un magnifique hôtel particulier du second empire construit entre 1856 et 1866 et ainsi nommé du fait de sa propriétaire : la marquise de la Païva.

La marquise de la Païva qui est en fait Thérèse Lachman, une polonaise mariée jeune avec un tailleur russe, qu’elle abandonne (enfant compris) pour aller vivre en France. Sur place, elle devient une cocotte de Lorette (une pute près de Notre Dame de Lorette) puis épouse un premier protecteur peu riche, certe, mais avec un carnet d’adresse conséquent. Quand celui-ci s’appercoit qu’à ses heures perdues elle continue ses "activités mondaines" il la répudie. Thérèse va alors en Angleterre d’où elle revient peu de temps apres en ayant fait fortune.  Elle épouse ensuite un second homme : le marquis de la Païva un diplomate portugais. Celui-ci, sans le sous, lui emprunte toujours de l’argent et elle décide donc de faire annuler son mariage par le pape. En quatrième noce, elle épouse le conte Henckel von Donnersmarck mais gardera bien sûr le titre de marquise de la Païva, tout de même bien plus prestigieux.

L’hôtel de la Païva a été construit par son dernier mari et appartient aujourd’hui au Travellers’ Club : un club select de gentlemen voyageur.

Paiva Ferbos Lutetiablog Lutetia Blog

La première chose qu’on voit en pénétrant dans cet hôtel particulier, c’est un magnifique escalier en onyx massif avec un petit balcon au premier étage pour observer les visiteurs.  Les pièces s’enchainent ensuite les unes après les autres : le petit vestibule en tissu rouge, noir et or pour sublimer la carnation de ces dames, le grand salon avec un plafond à l’italienne qui rappelle grandement celui de l’opéra Garnier et des muses au quatre coins de la pièce, le petit salon de musique avec sa surprenante cheminée sous la fenêtre et ses conduits d’aération pour le côté,  le petit vestibule pour recevoir les fournisseurs, la magnifique salle de bain (très rare à l’époque, d’autant plus que l’eau courante n’existait pas à l’époque)….

Evidemment, il est interdit de prendre des photos dans l'hotel particulier, j'ai donc du prendre la photo d'une carte postal pour vous montrer l'escalier. IL y a cependant plein d'autres photos, notamment de la salle de bain disponible en ligne, ici ou ici par exemple.

Pour visiter cet insolite hotêl de la Païva
25 avenue des Champs Elysées, Paris
une petite recherche sur Guideapolis et le tour est joué

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28 octobre 2012

Exposition Les couleurs du Ciel au musée Carnavalet

L’exposition du musée Carnavalet a pour but de mettre en avant le patrimoine culturel dispersé dans les églises à travers l’europe, de mettre en avant « le patrimoine des gens ».

les couleurs du ciel Lutetiablog Lutetia blog

Avec une approche chronologique, l’exposition permet de découvrir plus de 100 peintures du XVIIème siècle : depuis la période Medicis à la fin du XVIIème siècle.  On fait quelques arrêts sur des monuments historiques tel que Notre Dame et ses mays ou encore le Val de Grace ou les Invalides. Cette exposition se concentre plus particulièrement sur les commanditaires des œuvres et comment celles-ci s’insèrent dans les édifices religieux.

A la fin de l’expo, le public est invité à découvrir les églises parisiens et leurs trésors, car après tout, on court  voir la dernière expo de peinture mais on est incapable d’aller admirer une toile dans l’église d’à côté. Superbe initiative de la part du musée Carnavalet


Les couleurs du Ciel du musée Carnavalet
23 rue Sévigné, 75003 Paris
Jusqu'au 24 février 2013
Ouvert tous les jours de 10h à 18h sauf le lundi
Plein tarif 7€ et tarif réduit 5€

27 octobre 2012

Calacas de Zingaro au théâtre équestre, de retour à Paris à partir du 2 novembre 2012

Le dernier spectacle de Zingaro : Calacas revient à Paris à partir du 2 novembre 2012. Calacas, c’est le spectacle équestre étrangement joyeux ayant pour thème : la fête mexicaine des morts. Dans cette danse macabre presque poétique, les squelettes montent à cheval, tirent au pistolet, dansent le moonwalk au rythme de tambours mexicains, de glouglou de dindons, d’orgue de barbarie et de musique de chinchineros.

Calacas Lutetiablog Lutetia Blog Zingaro

La première surprise de ce spectacle, c’est la scène qui à l’aide d’un dispositif époustouflant offre deux pistes aux spectateurs : une traditionnelle au centre de la salle et une autre au dessus du public en cercle.

Lors de ce spectacle, le public est en permanence surpris et ébloui (la scène avec les deux purs sangs à elle seule vaut le coup d’aller voir le spectacle..). Je voudrais bien en dire plus, mais je ne veux surtout pas gâcher la surprise, j’en ai peut être déjà trop dit.


Mon conseil : venez un peu plus tôt pour prendre un verre sous la tente devant le théâtre équestre, pour en découvrir le décor incroyable et commencer le spectacle avant que la réprésentation commence.

Calacas au théâtre équestre de Zingaro
176 avenue Jean Jaures
93300 Aubervilliers
Du 2 novembre 2012 au 31 décembre 2012
le mardi, mercredi, vendredi et samedi à 20h30 – le dimanche à 17h30
Place de 40 à 50€ (30€ pour les enfants) (mais il y a actuellement des prix réduits sur le site de fnac ou sinon, pensez à consulter ma liste de bons plans pour obtenir des tarifs réduits pour les spectacles)

26 octobre 2012

Le restaurant afghan : Buzkashi dans le 17ème

En haut de la rue des Dames, un petit restaurant afghan nommé Buzhashi vient d’ouvrir. En à peine quelques mois, celui-ci s’est déjà fait un nom dans le quartier et affiche souvent complet le soir.

Buzkashi Lutetiablog Lutetia Blog

Tenu par une famille Afghane, ce resto est petit à petit en train de devenir le QG des afghans qu coin ainsi que des soldats qui ont servis en Afghanistan.

Au menu, de nombreux plat cuisiné maison, comme par exemple :

En entrée  l’Aushak : des raviolis « inversés » farcis aux poireaux avec une sauce de viande hachée

En plat le Karayi : comme une ratatouille avec des boulettes de bœuf et des œufs pochés, à manger avec un nan nature ou encore le Kabuli : du riz basmati servi avec du veau, des carottes, des raisins secs et des amandes. Pour tous les plats, ne pas hésiter à prendre de la sauce chatni, une sauce verte étrange (picante selon le menu mais en fait non)  mais vraiment délicieuse.

En boisson, il faut absolument tester le Dohr une boisson à base de yahourt fermenté au concombre, au citron et à la menthe.

Pour un prix franchement convenable (les plats vont de 10 à 13,50€) on y mange équilibré tout en étant bien servi par une équipe très sympa.

Bref, un resto à tester avant que ça devienne compliqué d’y trouver une table le soir et que l’esprit d’équipe se perde.


Buzkashi
7 rue des Dames, Paris 17
09 53 41 92 30
Ouvert du lundi au samedi de 19h à 23h
Restaurant Afghan – Sur place ou à emporter

25 octobre 2012

Visite des Ateliers de Paris avec Demain dans ma vie

Ce week end, j’ai assisté à une conférence dans le cadre de « Demain dans ma vie » autrement surnommé « les journées du patrimoine de demain » par la Mairie de Paris.

Pour des raisons pratiques (de lieux et de temps) j’avais choisi la conférence sur le thème du Design avec comme titre « Coté fil » qui aborde les évolutions de la matière textile ainsi que les inventions design innovantes.

Les Ateliers de Paris sont installés dans les anciens ateliers de Jean-Paul Gaultier. On trouve encore des traces de cet atelier via la mosaïque au sol ou encore l’étoile au plafond dans l’entrée.  Aujourd’hui, les ateliers de Paris accueillent 13 artistes sélectionnés sur dossier et sur entretien parmi une centaine de candidats.

Demaindansmavie Lutetiablog Lutetia Blog

La visite commence avec le bureau de Luce Couillet qui à l’aide d’un outil à tisser mélange des matières afin de trouver de nouveaux matériaux. Elle mélange ainsi de la chambre à air de vélo avec un tissu « classique » et obtient un matériau anti abrasion qui peut être très utile dans un but médicale.
On passe ensuite à Olympe 75018 qui a créé une robe avec un QR code qu’il suffit de flasher pour être rediriger vers son site internet.
Au même étage, on termine par les chaussures du Unqui Designers : des chaussures qui grâce à de l’encre dans la semelle, se personnalisent et changent de couleurs avec le temps.

On passe ensuite à un autre étage pour découvrir Janaina Milheiro (mon coup de coeur de la visite) une brodeuse hyper talentueuse qui travaille dans le monde de la mode et de la déco. Elle a notamment fait des broderies très fines et délicates de plume et de soie : il lui faut plus d’une journée pour réaliser 15 cm. Ses projets sont magnifiques, mais malheureusement à cause du temps de production elle ne peut pas réaliser de collection ni même vendre ses projets.
Second atelier de l’étage, celui d’Isabelle Daeron qui souhaite créer des fontaines à eau naturelle qui s’insèrent dans le paysage. La visite se finit ensuite par le collectif Noir Vif qui a notamment produit des chaussettes chauffantes (ce qui pour moi existait en fait déjà depuis longtemps mais peut être est ce tout simplement la technique qui est différente)

Au final, une visite intéressante tant pour l’architecture du lieu que pour l’ouverte d’esprit et les découvertes de la journée, à renouveler l’an prochain si l’opération est prolongée en 2013. En attendant, les ateliers de Paris présentent perpetuellement des mini expos temporaires, n'hésitez pas à aller jeter un coup d'oeil.


Les Ateliers de Paris
30 rue du Faubourg Saint Antoine

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24 octobre 2012

Exposition Cheveux Chéris au musée du quai Branly

L'exposition Cheveux Chéris qui a débuté le 18 septembre 2012 au quai Branly, s'attaque au vaste sujet qu'est le cheveu.

En trois parties, l'exposition commence sur le thème de la frivolité. On y évoque l'aspect superficiel de la coiffure et des cheveux, objet également de vanité. Le musée s'emploi cependant a expliquer que cela va au delà des simples apparences physiques et que les cheveux sont depuis l'origine de l'Homme liés à la société et peuvent être utilisés pour étudier l'évolution de l'histoire du monde. De 629 à aujourd'hui en passant par Louis XIV, Picasso ou Ophelie, l'expo remonte le temps en donnons des exemples (personnels ou pas) de la signification donnée aux cheveux. Cette première partie de l'expo m’a faite fortement penser à l'exposition blonde / brune de la cinémathèque de Paris en 2010.

CheveuxCheris_BoufantesBelles_Lutetiablog Lutetia BlogL'équipe des bouffant belles lors du départ d'une course, 1964 © photographie Neil Barr
La coiffure bouffante évitait aux cheveux de revenir sur le visage lors de la course et était idéale pour les compétitions.


On passe ensuite à la deuxième partie de l'expo : la perte, que celle ci soit désirée ou imposée. Là encore, l'expo balaye l'histoire en évoquant les mèches de cheveux que l'on coupait pour offrir à l'être aimé mais aussi la perte forcé des cheveux à qui l'on donnait des pouvoirs presque magiques ou encore la tonte en public après guerre (la deuxième guerre mondiale) des femmes accusées d'avoir fraternisés avec l'ennemi. Ce sujet est largement expliqué, notamment à l'aide photo et de vidéos. Une des vidéos est particulièrement marquante : on y voit les femmes tondus être promenées dans la rue pour y subir les quolibets et même les coups des passants... Certaines femmes se cachent d'autres gardent la tête haute, chacune avec une attitude différente face à ce qu’elles affrontent.

CheveuxCheris_Cape_lutetiablog Lutetia blogGrande cape épaisse en feutre de laine de yack et de mouton avec des cheveux de femmes. Le col est resseré par une cordelette
Copyright: © musée du quai Branly, photo Claude Germain

La dernière partie se concentre sur les pouvoirs qui ont été accordés aux cheveux. Les cheveux étant imputrescible, c’est l’occasion d’observer des objets venus d’autres mondes, des objets rituels : mèches, scalps, têtes coupés, vêtements, têtes rétrécies….  Dans cette dernière partie, on y apprend notamment comment créer une tête réduite, très pratique au quotidien !

Au final, une super expo qui arrive, en suivant un fil rouge précis à présenter des éléments bien différents et ce grâce à une excellent scénographie.


Cheveux Chéris au Musée du Quai Branly
37 quai Branly, 75007 Paris
jusqu'au dimanche 14 juillet 2013
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h, nocturne le jeudi, vendredi et samedi jusque 21h
Tarif : 7€, réduit 5€

23 octobre 2012

Impressions sur la Fiac 2012 au Grand Palais

Cette année, j'ai décidé d'aller à la Fiac, la vraie (celle à 35 euros par personne) et pas seulement aux Off.

Maintenant que c'est fait, je peux dire d'ores et déjà que l'an prochain je reprends les Off, car honnêtement, j'ai vu de nombreuses horreurs et peu  d’œuvres d'art magnifiques.

Petit bilan :
- souvent déçue par les salons ou autres évènements qui ont lieu au grand Palais car je trouve que l'espace mis à disposition n'est pas suffisamment exploité
- contente d’avoir découvert de nouvelles salles du grand palais notamment celles en hémicycle qui permettent de faire le tour du grand palais
- stupéfaite qu'une galerie ait pu louer un stand à la Fiac (ce doit couter bonbon) pour y exposer des poires alignées le long du mur et quelques pommes de pin
- abasourdie par la statue de George G Busch avec le nez coupé mais enc….  un cochon (pièce majeure de la Fiac si j'en crois le nombre de personne qui prenait la sculpture en photo)
- incapable de comprendre pourquoi quelqu’un irait réaliser une ouvre d'art composée d'une tête d'animal écorché vif avec une peau de banane pourrie par dessus
- intriguée de savoir qui va acheter une branche morte en tant qu'oeuvre d'art (et concrètement, ca se conserve comment ca?)
- sublimée par la photo de Newton d'une trapéziste nue ( qui fait beaucoup penser a la photo de Demarchelier et Claudia Shiffer suspendue)
- amusée par les bouts de conversation entendu au fils de l'eau "il y a surement une signification" ou encore "je ne comprends pas l'histoire"... Tant d'échanges à propos de la signification des œuvres d'art


Fiac2012 Lutetiablog Lutetia Blog

La Fiac c’est maintenant fini, mais il est toujours possible devoir les œuvres de Hors des Murs qui sont parait il, bien plus abordables pour les néophytes de l’art contemporain.

22 octobre 2012

A la découverte de l'incroyable Museum of Everything

Le Museum of Everything qui vient d'ouvrir à Paris a un nom qui donne envie de se pencher un peu sur ce phénomène. Cette curiosité étant récompensée quand on découvre le concept derrière le musée : il s'agit tout simplement d'exposer des artistes inconnus du grand public, des gens comme vous et moi qui ont participé à un casting d'art sauvage au Tate Modern et ont été sélectionnés pour exposer au Museum of Everything ( soit un concept équivalent à la nouvelle star version art)

Le musée itinérant s'est implanté à Paris depuis vendredi 16 octobre 2012 au 14 boulevard Raspail et ce jusqu’au  16 décembre 2012 31 mars 2013.

Arrivée à midi, (pour une ouverture annoncée à 11h30 sur le site), j'ai du attendre quelques minutes supplémentaires avant de pouvoir pousser le portail.
L'entrée, décorée dans le style du musée nous mets déjà dans l'ambiance en présentant les noms de tous les artistes via un enchevêtrement de noms. Ce qui met moins dans l'ambiance par contre, c’est la nana de l'accueil à qui on a même pas le temps de demander des informations et qui balance tout go "nous demandons une donation de 5 euros minimum" Je sais pas vous, mais autant j'étais prête à payer 10 euros si ca avait été le prix de l'entrée, autant j'apprécie moyennement la DONATION OBLIGATOIRE avec un montant minimum. Bref, on met sa mauvaise humeur de côté et on avance.

MuseumofEverything Lutetiablog Blog Lutetia
La dite mauvaise humeur qui en reprend un coup quand la première chose qu’on découvre de l'expo c'est un panneau qui donne le ton "Photo interdite, amende de 1 000 euros" (est ce même légale cette amende de 1 000 euros?). Donc avec un énervement au max, on commence enfin la visite.

Le musée est arrangé « à la berlinoise », c'est-à-dire dans une veille maison, sur 3 étages dont l’arrangement initial a à peine été modifié. Chaque pièce a juste été dépouillé de tout ses meubles et les murs et les sols sont bruts : on y voit des traces des anciens meubles, le plancher s’enfonce sous le pied, les marches sont réparés avec du plâtre….
Dans chaque pièce, des œuvres d’art partout : du sol au plafond à ne plus savoir où poser les yeux.

Quelques un des artistes et des œuvres exposés :
Henry Darger et ses Vivian Girls
- Une citation de Rey Jesse Howard « J’ai arnaqué ces mecs là pendant des années, si vous voulez devenir un artiste, n’allez pas dans une école d’art, faites des trucs et vendez-les »
- Willem van Genk
- Calvin et Ruby Black et Possum Trot : la ville de 80 poupées faites à la main, qui parlaient grâce à des enregistrements de Calvin Black

La visite se passe donc comme une balade, où de salle en salle, on découvre de nouveaux artistes, certains admirables, d'autres moins. Une visite mémorable, qui mérite qu'on prenne le temps (plusieurs heures) necessaire pour faire vraiment le tour de tout ce qu'il y a à voir.

The Museum of Everything
14 boulevard Raspail, 75007 Paris
Jusqu'au 16 décembre 2012 suite au succès du musée, celui-ci restera à Paris jusque Noël 2012 février 2013 au 31 mars 2013 (décidemment, quel succès!)
Du mercredi au dimanche, de 11h30 à 20h.
Entrée 5 euros

21 octobre 2012

Histoire des bistrots et cafés parisiens avec la fête des Vendanges

Dans le cadre de la Fête des Vendanges, j’ai assisté à la conférence « Histoire des bistrots et cafés parisiens » qui permet de mettre l’évolution des bistrots en parallèle avec l’évolution de la France.

Fetedesvendanges Lutetiablog Lutetia Blog

Initialement, les cafés étaient des salles du peuple, un lieu au chaud pour les pauvres, un lieu de confrontation et de discussion, bref un endroit dangereux, un lieu de folie pour les élites. Balzac disait  «le café est la salle de conseil du peuple » Ce n’est d’ailleurs pas un hasard, si radio libertaire, une des premières radios anarchistes, était diffusée depuis un café.

Dans ces troquets, on y servait le souper mais aussi du vin. Lequel vin n’avait pas à l’époque toute les qualité de conservation que l’on connait aujourd’hui, ni même le goût : il était alors fort courant de mettre un rat mort dans un tonneau de vin pour « affermir un peu le goût du breuvage » ou encore de la poix pour mieux le conserver (ce qui lui donnait une couleur bleue) Un peu plus tard, une loi sera passée pour interdire ce type d’action ainsi que de vendre le vin « récupéré par terre, coupé avec un autre vin ou encore avec de l’eau »

Les bars sont également un lieu d’amour. Amour au sens premier du terme : c’est là qu’on allait pour « se faire un petit plaisir tarifé »

Bref, dans les années 1900 entre les réunions, le commerce d’alcool et la prostitution, les cabarets tombent dans les mains de la police et de la pègre, ce qui n’empêche pas le business d’évoluer. Avant guerre, le nombre de bistrot ne cesse de croitre. Les cafés ont leur propre identité, à telle point qu’il existe des journaux de café : celui du Procope, celui du Chat noir….

Chaque propos du conférencier est illustré par une peinture, un dessin, une esquisse…  Au vu des nombreuses représentations, le conférencier à raison de se demander pourquoi aucune exposition n’a encore jamais été faite sur le thème du café en France, il y a plus que matière pour faire une telle exposition !

Au final, une conférence intéressante où on apprend beaucoup sur l’évolution des bistrots (depuis le XIIème siècle jusqu’à aujourd’hui) mais où j’ai regretté que le café PARISIEN ne soit pas plus abordé. On a certes un peu parlé du Procope, mais je pensais réellement que cette conférence allait aborder le sujet de tous les grands bistrots parisiens : le Dôme, la Coupole, le Flore, le Charlot, le Procope…

20 octobre 2012

Je voulais tester le nouveau Bar Martini éphémère, mais c’est la crise ...

Les lieux des soirées prives Martini se dégradent. Passer d'une terrasse sur les champs avec une jolie vue sur tout Paris fréquentée par les mannequins de la fashion week à un bar en sous sol ambiance eighties avec une brochette de hipsters de supermarché qui se précipitent pour aller boire deux verres de Martini gratuits, on le sent que c'est la crise...

Personnellement, j'ai préféré rebrousser chemin quand j'ai vu que le physionomiste repoussait tout ce qui ressemblait de près ou de loin a un jean (même pour ceux "sur la liste"). Dommage pour moi, il passait déjà du David Guetta d'il y a trois ans, ca promettait une soirée mémorable (en vrai j’adore David Guetta !).

Heureusement que mon copain est venue a ma rescousse, on est allé boire un verre  au bar intimiste du Champs Elysée Plaza où les bouteilles de champagne sont au prix "raisonnable" ( pour un cinq étoiles en tout cas) de 85 euros.

Ou comment transformer une soirée loose en une soirée romantique en amoureux.

Elysées Plaza Lutetiablog Lutetia Blog

PS : si ça vous tente toujours, ça fait deux semaines que le bonbon propose de mettre sur la liste ceux qui le veulent en leur envoyant un email

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Lutetia : une aventurière à Paris
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