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Lutetia : une aventurière à Paris
lutetia blog
24 octobre 2012

Exposition Cheveux Chéris au musée du quai Branly

L'exposition Cheveux Chéris qui a débuté le 18 septembre 2012 au quai Branly, s'attaque au vaste sujet qu'est le cheveu.

En trois parties, l'exposition commence sur le thème de la frivolité. On y évoque l'aspect superficiel de la coiffure et des cheveux, objet également de vanité. Le musée s'emploi cependant a expliquer que cela va au delà des simples apparences physiques et que les cheveux sont depuis l'origine de l'Homme liés à la société et peuvent être utilisés pour étudier l'évolution de l'histoire du monde. De 629 à aujourd'hui en passant par Louis XIV, Picasso ou Ophelie, l'expo remonte le temps en donnons des exemples (personnels ou pas) de la signification donnée aux cheveux. Cette première partie de l'expo m’a faite fortement penser à l'exposition blonde / brune de la cinémathèque de Paris en 2010.

CheveuxCheris_BoufantesBelles_Lutetiablog Lutetia BlogL'équipe des bouffant belles lors du départ d'une course, 1964 © photographie Neil Barr
La coiffure bouffante évitait aux cheveux de revenir sur le visage lors de la course et était idéale pour les compétitions.


On passe ensuite à la deuxième partie de l'expo : la perte, que celle ci soit désirée ou imposée. Là encore, l'expo balaye l'histoire en évoquant les mèches de cheveux que l'on coupait pour offrir à l'être aimé mais aussi la perte forcé des cheveux à qui l'on donnait des pouvoirs presque magiques ou encore la tonte en public après guerre (la deuxième guerre mondiale) des femmes accusées d'avoir fraternisés avec l'ennemi. Ce sujet est largement expliqué, notamment à l'aide photo et de vidéos. Une des vidéos est particulièrement marquante : on y voit les femmes tondus être promenées dans la rue pour y subir les quolibets et même les coups des passants... Certaines femmes se cachent d'autres gardent la tête haute, chacune avec une attitude différente face à ce qu’elles affrontent.

CheveuxCheris_Cape_lutetiablog Lutetia blogGrande cape épaisse en feutre de laine de yack et de mouton avec des cheveux de femmes. Le col est resseré par une cordelette
Copyright: © musée du quai Branly, photo Claude Germain

La dernière partie se concentre sur les pouvoirs qui ont été accordés aux cheveux. Les cheveux étant imputrescible, c’est l’occasion d’observer des objets venus d’autres mondes, des objets rituels : mèches, scalps, têtes coupés, vêtements, têtes rétrécies….  Dans cette dernière partie, on y apprend notamment comment créer une tête réduite, très pratique au quotidien !

Au final, une super expo qui arrive, en suivant un fil rouge précis à présenter des éléments bien différents et ce grâce à une excellent scénographie.


Cheveux Chéris au Musée du Quai Branly
37 quai Branly, 75007 Paris
jusqu'au dimanche 14 juillet 2013
Ouvert du mardi au dimanche de 11h à 19h, nocturne le jeudi, vendredi et samedi jusque 21h
Tarif : 7€, réduit 5€

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23 octobre 2012

Impressions sur la Fiac 2012 au Grand Palais

Cette année, j'ai décidé d'aller à la Fiac, la vraie (celle à 35 euros par personne) et pas seulement aux Off.

Maintenant que c'est fait, je peux dire d'ores et déjà que l'an prochain je reprends les Off, car honnêtement, j'ai vu de nombreuses horreurs et peu  d’œuvres d'art magnifiques.

Petit bilan :
- souvent déçue par les salons ou autres évènements qui ont lieu au grand Palais car je trouve que l'espace mis à disposition n'est pas suffisamment exploité
- contente d’avoir découvert de nouvelles salles du grand palais notamment celles en hémicycle qui permettent de faire le tour du grand palais
- stupéfaite qu'une galerie ait pu louer un stand à la Fiac (ce doit couter bonbon) pour y exposer des poires alignées le long du mur et quelques pommes de pin
- abasourdie par la statue de George G Busch avec le nez coupé mais enc….  un cochon (pièce majeure de la Fiac si j'en crois le nombre de personne qui prenait la sculpture en photo)
- incapable de comprendre pourquoi quelqu’un irait réaliser une ouvre d'art composée d'une tête d'animal écorché vif avec une peau de banane pourrie par dessus
- intriguée de savoir qui va acheter une branche morte en tant qu'oeuvre d'art (et concrètement, ca se conserve comment ca?)
- sublimée par la photo de Newton d'une trapéziste nue ( qui fait beaucoup penser a la photo de Demarchelier et Claudia Shiffer suspendue)
- amusée par les bouts de conversation entendu au fils de l'eau "il y a surement une signification" ou encore "je ne comprends pas l'histoire"... Tant d'échanges à propos de la signification des œuvres d'art


Fiac2012 Lutetiablog Lutetia Blog

La Fiac c’est maintenant fini, mais il est toujours possible devoir les œuvres de Hors des Murs qui sont parait il, bien plus abordables pour les néophytes de l’art contemporain.

22 octobre 2012

A la découverte de l'incroyable Museum of Everything

Le Museum of Everything qui vient d'ouvrir à Paris a un nom qui donne envie de se pencher un peu sur ce phénomène. Cette curiosité étant récompensée quand on découvre le concept derrière le musée : il s'agit tout simplement d'exposer des artistes inconnus du grand public, des gens comme vous et moi qui ont participé à un casting d'art sauvage au Tate Modern et ont été sélectionnés pour exposer au Museum of Everything ( soit un concept équivalent à la nouvelle star version art)

Le musée itinérant s'est implanté à Paris depuis vendredi 16 octobre 2012 au 14 boulevard Raspail et ce jusqu’au  16 décembre 2012 31 mars 2013.

Arrivée à midi, (pour une ouverture annoncée à 11h30 sur le site), j'ai du attendre quelques minutes supplémentaires avant de pouvoir pousser le portail.
L'entrée, décorée dans le style du musée nous mets déjà dans l'ambiance en présentant les noms de tous les artistes via un enchevêtrement de noms. Ce qui met moins dans l'ambiance par contre, c’est la nana de l'accueil à qui on a même pas le temps de demander des informations et qui balance tout go "nous demandons une donation de 5 euros minimum" Je sais pas vous, mais autant j'étais prête à payer 10 euros si ca avait été le prix de l'entrée, autant j'apprécie moyennement la DONATION OBLIGATOIRE avec un montant minimum. Bref, on met sa mauvaise humeur de côté et on avance.

MuseumofEverything Lutetiablog Blog Lutetia
La dite mauvaise humeur qui en reprend un coup quand la première chose qu’on découvre de l'expo c'est un panneau qui donne le ton "Photo interdite, amende de 1 000 euros" (est ce même légale cette amende de 1 000 euros?). Donc avec un énervement au max, on commence enfin la visite.

Le musée est arrangé « à la berlinoise », c'est-à-dire dans une veille maison, sur 3 étages dont l’arrangement initial a à peine été modifié. Chaque pièce a juste été dépouillé de tout ses meubles et les murs et les sols sont bruts : on y voit des traces des anciens meubles, le plancher s’enfonce sous le pied, les marches sont réparés avec du plâtre….
Dans chaque pièce, des œuvres d’art partout : du sol au plafond à ne plus savoir où poser les yeux.

Quelques un des artistes et des œuvres exposés :
Henry Darger et ses Vivian Girls
- Une citation de Rey Jesse Howard « J’ai arnaqué ces mecs là pendant des années, si vous voulez devenir un artiste, n’allez pas dans une école d’art, faites des trucs et vendez-les »
- Willem van Genk
- Calvin et Ruby Black et Possum Trot : la ville de 80 poupées faites à la main, qui parlaient grâce à des enregistrements de Calvin Black

La visite se passe donc comme une balade, où de salle en salle, on découvre de nouveaux artistes, certains admirables, d'autres moins. Une visite mémorable, qui mérite qu'on prenne le temps (plusieurs heures) necessaire pour faire vraiment le tour de tout ce qu'il y a à voir.

The Museum of Everything
14 boulevard Raspail, 75007 Paris
Jusqu'au 16 décembre 2012 suite au succès du musée, celui-ci restera à Paris jusque Noël 2012 février 2013 au 31 mars 2013 (décidemment, quel succès!)
Du mercredi au dimanche, de 11h30 à 20h.
Entrée 5 euros

21 octobre 2012

Histoire des bistrots et cafés parisiens avec la fête des Vendanges

Dans le cadre de la Fête des Vendanges, j’ai assisté à la conférence « Histoire des bistrots et cafés parisiens » qui permet de mettre l’évolution des bistrots en parallèle avec l’évolution de la France.

Fetedesvendanges Lutetiablog Lutetia Blog

Initialement, les cafés étaient des salles du peuple, un lieu au chaud pour les pauvres, un lieu de confrontation et de discussion, bref un endroit dangereux, un lieu de folie pour les élites. Balzac disait  «le café est la salle de conseil du peuple » Ce n’est d’ailleurs pas un hasard, si radio libertaire, une des premières radios anarchistes, était diffusée depuis un café.

Dans ces troquets, on y servait le souper mais aussi du vin. Lequel vin n’avait pas à l’époque toute les qualité de conservation que l’on connait aujourd’hui, ni même le goût : il était alors fort courant de mettre un rat mort dans un tonneau de vin pour « affermir un peu le goût du breuvage » ou encore de la poix pour mieux le conserver (ce qui lui donnait une couleur bleue) Un peu plus tard, une loi sera passée pour interdire ce type d’action ainsi que de vendre le vin « récupéré par terre, coupé avec un autre vin ou encore avec de l’eau »

Les bars sont également un lieu d’amour. Amour au sens premier du terme : c’est là qu’on allait pour « se faire un petit plaisir tarifé »

Bref, dans les années 1900 entre les réunions, le commerce d’alcool et la prostitution, les cabarets tombent dans les mains de la police et de la pègre, ce qui n’empêche pas le business d’évoluer. Avant guerre, le nombre de bistrot ne cesse de croitre. Les cafés ont leur propre identité, à telle point qu’il existe des journaux de café : celui du Procope, celui du Chat noir….

Chaque propos du conférencier est illustré par une peinture, un dessin, une esquisse…  Au vu des nombreuses représentations, le conférencier à raison de se demander pourquoi aucune exposition n’a encore jamais été faite sur le thème du café en France, il y a plus que matière pour faire une telle exposition !

Au final, une conférence intéressante où on apprend beaucoup sur l’évolution des bistrots (depuis le XIIème siècle jusqu’à aujourd’hui) mais où j’ai regretté que le café PARISIEN ne soit pas plus abordé. On a certes un peu parlé du Procope, mais je pensais réellement que cette conférence allait aborder le sujet de tous les grands bistrots parisiens : le Dôme, la Coupole, le Flore, le Charlot, le Procope…

20 octobre 2012

Je voulais tester le nouveau Bar Martini éphémère, mais c’est la crise ...

Les lieux des soirées prives Martini se dégradent. Passer d'une terrasse sur les champs avec une jolie vue sur tout Paris fréquentée par les mannequins de la fashion week à un bar en sous sol ambiance eighties avec une brochette de hipsters de supermarché qui se précipitent pour aller boire deux verres de Martini gratuits, on le sent que c'est la crise...

Personnellement, j'ai préféré rebrousser chemin quand j'ai vu que le physionomiste repoussait tout ce qui ressemblait de près ou de loin a un jean (même pour ceux "sur la liste"). Dommage pour moi, il passait déjà du David Guetta d'il y a trois ans, ca promettait une soirée mémorable (en vrai j’adore David Guetta !).

Heureusement que mon copain est venue a ma rescousse, on est allé boire un verre  au bar intimiste du Champs Elysée Plaza où les bouteilles de champagne sont au prix "raisonnable" ( pour un cinq étoiles en tout cas) de 85 euros.

Ou comment transformer une soirée loose en une soirée romantique en amoureux.

Elysées Plaza Lutetiablog Lutetia Blog

PS : si ça vous tente toujours, ça fait deux semaines que le bonbon propose de mettre sur la liste ceux qui le veulent en leur envoyant un email

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19 octobre 2012

Les Off de la FIAC 2012 à Paris

La FIAC c’est (surement) bien, mais c’est cher. L’alternative consiste donc à faire le tour des Off de la FIAC.

Pour les néophytes, attention, il existe l’Off officiel de la FIAC : Hors les Murs à savoir des œuvres officielles de la FIAC exposé gratuitement en extérieur à divers endroits de Paris :
- Jardin des Tuileries
- Jardin des Plantes
- Place Vendôme
- Esplanade des Invalides

fiac Hors les murs lutetiablog Lutetia Blog

Mais il existe aussi les vrais Off (c'est-à-dire pas du tout officiel) de la FIAC avec :
- Arts Elysées
- Slick
- Cutlog
- Yia Art Fair
- Show Off
- Salon Zurcher
L’acces aux Off est payant, mais il est parfois possible d’avoir des billets combinés.

Ci-dessous la carte réalisée par Télérama qui géolocalise tous les lieux de la FIAC visitables jusqu’au 21 octobre 2012.


Afficher FIAC 2012 sur une carte plus grande

18 octobre 2012

Diner dans une hidden kitchen parisienne : la Mansardine le resto clandestin le plus in de Paris

Apres avoir testé le restaurant clandestin le Jim’s diner, continuons l’exploration des hidden kitchen à Paris et allons diner à la Mansardine.

La Mansardine c’est l’humble demeure de la Morue. Le concept ? Toujours le même : un homme (ou ici une femme) qui accueille régulièrement chez elle des inconnus à partager un diner et à discuter de tout et de rien. Pour y participer, rien de plus simple, il suffit de suivre le tumblr ou le compte twitter de la demoiselle et de s’inscrire dès qu’elle annonce la date d’un prochain diner.

Contrairement aux diners du dimanche soir chez Jim Haynes, ici cela se passe en petit comité : 4 voire maximum 6 personnes autour de la table. Car oui, il s’agit d’un diner assit, voire même placé. La Morue, cuisine bien, très bien, même si parfois elle rate les pates (c’est elle qui le dit)

LaMansardine Lutetiablog Lutetia Blog

Elle accueille donc ses invités avec un menu raffiné entrée, plat et dessert, chaque étape étant bien sûr accompagné de son vin.

Lors de ma visite, voici ce qui a été servi à la Mansardine

-          Guacamole et crevettes à l’orange, accompagné d’un pinot blanc

-          Souris d’agneau et écrasé de pommes de terre avec du Saint Joseph

-          Galette des rois aux pommes, sirop d’érable et noix de pécans avec du cidre

-          Digestif : Amaretto à volonté et liqueur de poire / pêche (je ne sais plus)

On passe donc une excellente soirée tout  en faisant des nouvelles rencontres et en se léchant les babines.
Je vous recommande donc de suivre son compte de près, à l’approche de Noël j’ai le sentiment qu’elle va réorganiser un diner gargantuesque de type roti de biche ou autre…

Attention, pour info, La Morue n’est pas millionnaire, elle demande donc une participation aux frais à hauteur de ce qu’elle a dépensé.

17 octobre 2012

Visite mystère au Manoir de Paris

Installé à Paris depuis plus d’un an, le manoir de Paris propose  de découvrir des légendes d’horreur parisiennes.

Le manoir de Paris est situé au 18 rue du Paradis à l’ancienne faïencerie de Choisy le roi qui a longtemps servi de vitrine pour la faïencerie, ce qui explique l’énorme façade qui donne sur la rue, la céramique dans le vestibule ou encore une salle d’exposition avec divers décors.

Si vous arrivez un peu en avance, vous trouverez les grilles fermés et un ou deux zombies qui déambulent, tentant parfois de vous attrapez à travers les barreaux.

Honnêtement, je pensais que la visite permettrait de découvrir une magnifique ancienne demeure parisienne, un peu « arrangée » pour faire décor de film d’horreur. Quand j’ai réalisé que non seulement la visite se passait en fait dans un noir absolu mais qu’en plus, il y avait des acteurs déguisés en monstres, zombies, vampires et autre qui surgissent à tout moment pour effrayer les visiteurs, j’ai laissé tombé. Pour donner une idée à ceux qui ont déjà fait la visite, ça correspond à peut près à 10 secondes après la photo d’entrée dans le parcours, soit le temps qu’il m’a fallu pour avoir suffisamment peur à me demander « ce qui allait me tomber dessus, ah non en fait c’est juste une photo » puis à décider que ce parcours n’était pas pour moi.

Manoir de Paris Lutetiablog Lutetia Blog

Bref, personnellement je n’ai rien vu, mais j’avais des éclaireurs qui m’ont raconté leurs parcours.  Au fur et à mesure que le parcours avance on passe de scénario en scénario : les egouts de Paris et son crocodile, le fantôme de l’Opéra, le barbier de Fleet Street (ou l’équivalent Parisien)… A chaque pas, un monstre qui surgit, qui hurle, qui attrape un bras (alors même qu’on nous avait bien précisé au début que JAMAIS les acteurs ne touchent les visiteurs) Au final la visite dure entre 45minutes et une heure.

Pour Halloween, le manoir de Paris propose à partir du 25 octobre 2012  jusqu’au 4 novembre 2012 un parcours spécial : pas de légendes parisiennes mais des « nouveaux monstres venus des ténèbres ou de vos pires cauchemars » Un conseil, réservez vos billets à l’avance (et consultez les autres conseils sur le site internet)

Le Manoir de Paris
18 rue du Paradis,
75010 Paris

Du 25 octobre au 4 novembre de 18h à 22h  et jusque minuit le 30 31 octobre et 1 novembre
Sinon le vendredi de 18h à22h et le samedi et dimanche de 15h à 19h

15 octobre 2012

Compétition française de pole dance – Octobre 2012 au théatre Dejazet Paris

La semaine dernière a eu lieu la quatrième compétition française de pole dance française. Comme chaque année, le niveau monte d’un cran et on a le droit à un super spectacle.

Chez les femmes, pas réellement de surprise parmi les participantes, pas de grande inconnue qui a éblouie le public et au final sur le podium le trio habituel :
1er : Marion Crampe
2ème : Doris Arnold
3ème : Prana Ovide-Etienne

Laurence Hilsum, gagnante de l’édition 2011 ne pouvait pas se présenter et comme la tradition l’exige, elle a réaliser une performance en tant qu’invité d’honneur.

 

CompetitionPoleDance Lutetiablog Lutetia Blog
Photo de Doris Arnold, récupérée sur facebook

Particulièrement remarquée cette année : la prestation de Cyd Sailor qui a offert au public un super show tel qu’elle en a l’habitude. A noter : c’était cette année la seule candidate à avoir des chaussures. Les dites chaussures étaient par ailleurs magnifiques, construites à la main avec des cristaux Swaroski, celles-ci brillaient de mille feux !

Chez les hommes c’est Simon Heulle qui vient du mat chinois et fait seulement de la pole dance depuis 6 mois qui a gagné, devant Keem Martinez le champion en titre de 2010 qui finit donc deuxième de cette compétition

Comme tous les ans donc, une très belle compétition… vivement la prochaine !  

14 octobre 2012

Exposition « Aux sources de la peinture Aborigène » au quai Branly

Le musée du quai Branly en organisant cette exposition retourne également à ses propres sources. En effet, lors de la construction du bâtiment il a été décidé de mettre en avant l’art aborigène en y construisant des fresques aborigènes d’Australie sur certaines façades et plafonds du musée.

auxsourcesdelapeintureaborigene Lutetiablog Lutetia Blog

Aux sources de la peinture Aborigène commence par présenter quelques données sur les aborigènes, des images, des boucliers, des coiffes mortuaires…. Comme une mise en bouche avant de réellement débuter l’exposition et parler du Papunya Tula.

Le papunya Tula est un mouvement de peinture qui a commencé en 1971 lorsque Kaapa obtient le prix du Caltex Art Award. Les aborigènes réalisent alors que leur peinture interesse les autres et ils commencent alors à transposer les motifs traditionnels aborigènes sur des toiles. Les peintures représentent principalement des cérémonies, des rituels, des évolutions de la vie….Pendant des années, ces hommes ont découvert de nouveaux materiaux et ont plongés dans leur mémoire pour retrouver des souvenirs de voyages, des lieux, des céremonies... à représenter.

Ce courant a évolué jusqu’à vouloir réellement partager cet art, ces expériences non pas avec des initiés mais avec le grand public. Dans l’exposition cette rupture se symbolise par deux salles les unes à la suite des autres : la première avertie le spectateur que cette salle contient des œuvres qui peuvent choquer les femmes et les personnes non initiées, la second e est une salle qui présente des toiles gigantesques (en opposition avec des représentations intimes)

Aborigène Branly Lutetiablog Lutetia Blog

Au final, une exposition bien pensée avec une scénographie assez pauvre et très difficile à aborder. La culture aborigène étant à 1000 lieux de la culture occidentale, il est presque impossible de comprendre et de saisir l’émotion derrière chaque toile.

Et pour finir une petite citation : « si je ne peins pas cette histoire, n’importe quel blanc pourra venir me voler mon pays » Charlie Wartuma Tjungurrayi 1987

Aux sources de la peinture Aborigene au musée du quai Branly
Jusqu'au 20 janvier 2013
du mardi au dimanche de 11h à 19h, nocturne le vendredi et samedi jusque 21h
Prix : 8,6€ à 13,7€

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Lutetia : une aventurière à Paris
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