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Lutetia : une aventurière à Paris
lutetia
20 novembre 2012

Assister à un faux procès avec la conférence Berryer

Depuis des années, la conférence Berryer donne l'occasion à des étudiants en droit de s'entraîner au plaidoyer via des faux procès aux thèmes assez sympathiques face à des invités prestigieux (Charles Berling, Jean Reno, Claude Nougarou, Bernard Tapie, Nicolas Sarkozy….). Voici quelques exemple des sujets débattus:
- Faut il en finir ?
- Les affaires les plus horribles sont elles toujours les plus belles ?
- Faut il planter le décor ?
- Les affaires publiques sont elles obscènes ?
- Dieu a-t-il créé la femme ?

ConférenceBerryer Lutetiablog-Lutetia-blog



Chacun peut aller assister gratuitement à ses débats insolites, il suffit de se rendre au Palais de Justice de Paris, de montrer patte blanche pour rentrer puis de trouver la Salle des Criées (très belle salle soit dit en passant) dans le dédale du Palais de justice (prévoir d'arriver un peu en avance pour avoir le temps ensuite de se perdre plusieurs fois)

Une fois installé on présente au public le sujet ainsi que l'invité de la session. Les douze secrétaires entrent et la plaidoirie peut enfin commencer. Attention, aussi sympa que soit la conférence Berryer , il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'une joute orale JURIDIQUE, les échanges seront donc alourdis de mise en forme juridique avec des "attendus que" et autres lourdeurs. Après chaque discours, les Secretaires prennent la parole un à un pour critique les arguments du jeune candidat, intervient ensuite l’invité pour soutenir le candidat puis un ancien Secretaire qui vient irrémédiable détruire tous les arguments des Secretaires actuels.

Une excellente occasion pour ceux qui aiment les discussions argumentées d'aller écouter des pros du domaine et pour les autres de passer un bon moment, voire même de rire en écoutant un débat complètement loufoque.

Pour la culture : la Conférence porte le nom d’un illustre avocat : Pierre-Antoine Berryer qui a toujours défendu « ceux qui n’avaient pas les faveurs du pouvoir » mais également des généraux bonapartistes vaincus : il plaida donc pour les ouvriers typographes mais aussi pour Louis Napoléons après la conspiration manquée de 1840.

Pour ceux qui ne comprennent décidement pas ce dont il s'agit, voici un extrait :

 

La Conférence Berryer
1 fois par mois au palais de justice de Paris
Programme disponible deux semaines avant la date sur le site
Entrée Gratuite

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19 novembre 2012

Excellent concert de C2C à l’Olympia

Début d’année 2012, j’avais été tellement dégoutée de ne pas réussir à avoir de place pour le concert de C2C que lorsqu’il a été possible d’acheter des places pour le prochain concert de C2C en novembre (soit près de 6 mois plus tard), je me suis jetée dessus.

Pour ceux qui vivent sur une autre planète : C2C (également connu sous l’ancien nom Coup 2 Cross) est un groupe de 4 hommes qui a déjà gagné plusieurs fois le championnat du monde de DMC.  C2C fait du XXXX – electro => vous pouvez remplacer XXX par presque tout ce que vous voulez : jazz, hip-hop, rock…. Bref ils mélangent les styles.

C2C Lutetiablog Lutetia Blog

Le concert commence par Hoosky, sympa mais pas révolutionnaire, avant d’enchainer par les tants attendus C2C (et pour ceux qui doutent encore ça se prononce si-tou-si) Après des années de scène, la mécanique est bien rodée, d’autant plus que le groupe fait le plaisir à ses fans de ne jouer que des tubes ou presque : Down the Road, Delta, The Cell, Arcades j’en passe et des meilleures.

La musique est nickel, mais ça on a l’habitude. Ce dont on a moins l’habitude c’est de voir tout le travail de gestuelle effectué par le groupe : des synchros, des enchainements, des vagues… c’est vraiment très sympa d’aller à un concert où il y a quelque chose à entendre ET à voir !
Au passage, petit message: je cherche une vidéo de préparation de championnat monde DMC où on voit un groupe (je ne sais même plus lequel) travailler et notamment faire tout un boulot de chorégraphie (peut on parler ici de chorégraphie ?) et répéter répéter inlassablement les gestes pour être sûr d’être synchro.

Bref, au final un super concert avec un hommage très touchant à MCA des Beastie Boys. Pour info, le prochain concert perdra un petit peu ce côté intimiste car il se déroulera au Zenith de Paris du 28 février au 1 mars 2013, malheureusement, c’est déjà complet.

18 novembre 2012

Paris Photo au Grand Palais... en photos

Pour la seconde fois, Paris Photo se tenait au Grand Palais à Paris. L’occasion, toujours agréable,  de voir des Henri Cartier Bresson, Martin Paar, Bettina Rheims, Helmut Newton, Irving Penn, Kudelka… et de nombreux styles différents.

Comme il est tout de même assez dur de parler d’images, place aux photos avec quelque unes de mes photos préférées de cette édition.

 

ParisPhoto Horst Lutetiablog Lutetia Blog

Horst P Horst
Mainbocher corset en Platinium à 150 000€ tout de même (pour info une autre gallerie proposait une version « standard » à 20 000€)
Hamiltons Gallery – Londres


ParisPhoto Veronique Ellena Lutetiablog Lutetia Blog
Veronique Ellena
San Lucia e Martino – Rome
Gallerie Alain Gutharc –Paris

ParisPhoto Geraldine Lay Lutetiablog Lutetia Blog
Geraldine Lay
Serie Failles Ordinaires – Saint Petersbourg
Gallerie Le Reverbere – Lyon

Parisphoto Taiji Matsue lutetiablog Lutetia blogTaiji Matsue
Norway 18 243
Taro Nasu Gallery – Tokyo

 

Parisphoto Vik Muniz lutetiablog Lutetia blog

Vik Muniz
Ava Gardner (gros plan sur une image compose de diamands)
Gallerie Xippas


ParisPhoto_ Lucas Foglia Lutetiablog-Lutetia-Blog

Lucas Floglia
Andrew & Tauren drinking raw goat milk - Mon coup de coeur de Paris Photo 2012
Michael Hoppen Gallery – Londres

De magnifiques photos, qui ne font pas regretter les 28€ déboursés pour les voir.

Paris Photo au Grand Palais
Du 15 au 18 novembre 2012
Entrée à 28€

17 novembre 2012

Le très particulier, un bar / restaurant / hôtel dans un hotel particulier au cœur de Montmartre

Cet hôtel particulier est probablement l’adresse secrète la plus connue de Paris, mais vaut tout de même le coup d’être mentionné. Le charme de cette adresse est clair : il s’agit d’un hôtel particulier dans une rue privée (il faut sonner à la rue puis sonner à la porte du jardin), les clients ont donc l’impression d’être spéciaux quand ils déjeunent dans le jardin de cet hôtel particulier.

Letresparticulier-Lutetiablog-Lutetia-blog

L’hôtel fait également bar et restaurant. Du fait de la petite contenance des pièces de réception, il faut absolument réserver, même pour juste aller y boire un verre.
La formule brunch à 36 euros contient : un jus de fruit, une boisson chaude, pain & viennoiseries à volonté, une salade de fruit, du fromage frais, un œuf cocote à la crème d’asperge et un plat chaud (soupe de panais, saumon gravelax, assiette de jambons italiens ou salade croquante)


Si tout semble réuni pour passer un excellent moment, il y a tout de même un petit bémol : le service. Je m’y suis rendue deux fois et voici à chaque fois les petits couacs que j’ai remarqués.

Lors de l’été 2012, je m’y rends pour « tester » l’adresse et boire un verre. Le champagne est servi dans un verre à vin, le même verre étant rempli avec la fin d’une bouteille et le début d’une autre bouteille, le serveur me rend la monnaie de la main à la main, le je-ne-sais-pas-comment-il-s’appelle me donne le manteau de quelqu’un d’autre et je ne m’en aperçois que lorsque je réalise que je suis serrée dedans !

En Novembre 2012, je prends un brunch ave des amies pour un enterrement de vie de jeune fille. Certaines des filles n’ont pas été débarrassées de leur manteaux, il y a une petite cuillère par personne (pour la confiture, la boisson chaude, la salade de fruit et le fromage blanc ça en fait des mélanges), on nous sert deux fois l’œuf cocotte (tant mieux, c’était délicieux), les couverts ne sont pas changés au moment du salé (personnellement j’avais plein de confiture sur mon couteau)….


Honnêtement, on y passe tout de même un excellent moment, mais c’est amusant de constater ce décalage avec l’image et le standing que le lieu souhaite donner.

Au final, une excellente adresse pour se sentir dans un monde à part pendant quelques instants, pensez tout de même à réserver.


Le très Particulier
23 avenue Junot, Paris 18ème
01 53 41 81 40

16 novembre 2012

La Tosca de Puccini à l'opéra Bastille, un classique

Tosca, l’œuvre majeure de Puccini était encore à l’opéra pour cette saison redonnée dans la production de Werner Schroeter. L’histoire de la Tosca, un classique : « une cantatrice amoureuse et impulsive ; un peintre romantique et idéaliste ; un chef de la police affamé de chair, de pouvoir et de sang. Dans une Rome éternelle, une oeuvre vertigineuse qui capture l’essence du théâtre lyrique.» 

Tosca_Lutetiablog-Lutetia-blog

Ce mélodrame en trois actes impeccablement exécuté permet aux parisiens de découvrir Martina Serafina, une autrichienne dans le rôle de la Tosca qui se produisait pour la première fois à l'opéra de Paris. Si sa performance vocale est proche du sans faute, on regrette cependant son côté « actrice de série de second rang » qui casse un peu  ses prouesses au chant. Côté homme, le peintre Mario Cavadarossi, joué par Marco Bertoi faisait de l’ombre à tous les autres hommes sur scène, notamment à Scarpia (Sergey Murzaev) qui avait bien du mal à s’imposer.

Au final un spectacle agréable mais sans «épaisseur», mais bon c’est peut être tout simplement dû au fait que je préfère les œuvres moins dramatiques, avec plus de femmes et plus de chœur ou également au fait que, ayant déjà vu la pièce dans exactement la même mise en scène la saison passée, tous les effets de décor et de lumière n’ont créé aucune surprise.

Tosca à l’Opera Bastille de Paris
Jusqu’au 20 novembre 2012
Prix de 5 à 180€

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15 novembre 2012

Visite de l’hôtel de Toulouse ou hôtel La Vrillière, plus connu sous le nom de la Banque de France

L’actuel bâtiment de la Banque de France, également connu sous le nom de l’hôtel de Toulouse, a été construit en 1640 par Mansart. L’hôtel actuel a été mainte fois modifié au cours le l’histoire, de part ses occupants (l’imprimerie national s’y est installée pendant la révolution) et part les travaux demandés (ajout d’un monument aux morts sur la façade du bâtiment après la première guerre mondiale)

L’hôtel de Toulouse est particulièrement connu pour sa galerie dorée. Si celle-ci était déjà présente sur les plans initiaux de Mansart , l’intérieur, décorée par Perrier était très différent. C’est en 1713 qu’un décorateur a réorganisé cette galerie en la retravaillant dans un style baroque avec un thème récurrent : la chasse et la mer. Cette galerie est maintenant spectaculaire : très chargé, mêlant peinture et sculpture. Les peintures originales ayant été dispatchées dans des musées français de province pendant la révolution française, ce sont des reproductions remise à la taille que le visiteur peut voir lors de sa visite de l’hôtel de Toulouse.

HotelToulouse_Lutetiablog-Lutetia-Blog

Lors des journées du patrimoine, il est possible de visiter plus de salles comme la salle du conseil d’administration avec ses sculptures sur bois magnifiques, des petits salons… Sinon, tout comme le Palais du Luxembourg, l’hôtel de Toulouse fait parti du centre des monuments nationaux et il est donc possible de le visiter une fois par mois, en s’inscrivant bien longtemps à l’avance.

14 novembre 2012

Vochol au Quai Branly

De passage au Quai Branly pour voir l’expo « Aux sources de la peinture Aborigene » ou « Cheveux chéris » n’oubliez pas de prendre un peu de temps pour admirer Vochol  (le nom mexicain de la Coccinelle) : une voiture recouverte de 2 millions de perles pour représenter un dessin inspiré de la culture Huichol.

Vochol_Quai-Branly_Lutetiablog-Lutetia-blog

Vochol au Quai Branly
Jusqu'au 2 décembre 2012

14 novembre 2012

Magnifique exposition L'Impressionnisme et la Mode au Musée d'Orsay

J'étais moyennement tentée par l'exposition phare de la saison du musée Orsay (à ne pas confondre avec l'expo sur les phares du musée de la Marine): « l'Impressionnisme et la mode », mais quand deux personnes m’ont dis " c'est vraiment une très belle expo et très sympa même si tu ne t'intéresses par particulièrement a la mode" je me suis décidée à y aller.

ImpressionsimeMode_Lutetiablog-Lutetia-blogjpg



Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'expo ne se contente pas de présenter tableau après tableau des peintures de toilettes du XIX siècle mais il y une véritable mise en contexte avec notamment des publicités de grands magasins, des extraits de catalogues, des vêtements et même des photos de l'époque le tout étant extrêmement bien mis en valeur et introduit avec de nombreuses citations de "Au bonheur des Dames" de Zola

Il y a ensuite toute une partie qui se consacre plus aux peintures avec mais toujours une scénographie extrêmement travaillée. On découvre les codes vestimentaires très strictes de l'époque : une robe noir qui couvre les bras et le décolleté pour recevoir chez soi, des robes décolletés et bras nus pour l'opéra et le bal, des robes un peu plus sobres pour aller au théâtre ou se rendre a un dîner chez des amis...

L'exposition permet également de découvrir les costumes, plus simples, des hommes et termine en apothéose par une salle, un peu clichée mais qui marche, sur les impressionnistes en plein air. Sur une fausse pelouse et bercé par le gazouillis des oiseaux, le visiteur se promène entre les peintures représentant des scènes de pique nique, de jeux en extérieur, de déjeuners campagnards...

Gervex_Lutetiablog-Lutetia-blog



On redécouvre tout au long de cette exposition les peintures de Manet, Renoir, Monet, Bazille. De mon cote, j’ai été contente de pouvoir admirer le premier "déshabillé" peint par Gervex et qui avait fait scandale en 1878 lors de sa première présentation car il ne s’agissait plus d’un nu, mais d’un « déshabillé ». J'ai également découvert les œuvres de James Tissot impressionnantes de réalisme, a un tel point qu'on croirait presque voir des photos.

Au final vraiment une très belle exposition, qui rappelle un petit l'histoire des grands magasins et de leurs influences sur la vie des femmes, tout en permettant de (re)découvrir de magnifiques peintures du XIX et des tenues absolument splendides.


L'impressionnisme et la mode au musée d'Orsay
Jusqu'au 20 janvier 2013
1 rue de la Légion d'honneur, paris 7eme
Ouvert tous les jours du mardi au dimanche de 9h30 a 18h, le jeudi jusque 21h45
Prix : 12€
Un conseil : réservez vos billets et arrivez vers 15 ou 45 de l’heure pour ne pas être à l'entrée du parcours en même temps que tout le monde

13 novembre 2012

Journée de découvertes parisiennes le mercredi 14 novembre 2012 avec #PricelessParis

Mastercard France lance un  programme de fidélité intitulé Priceless Paris qui permet à ses clients de vivre des expériences parisiennes « qui n’ont pas de prix.» Je m’arrête là sur le sujet pour ne pas dégouter ceux qui (comme moi) n’ont pas de MasterCard et j’encourage les autres à aller voir le programme et à s’inscrire aux activités le plus rapidement possible.

PriceslessParis_Lutetiablog-Lutetia-blog

Pour fêter le lancement du programme,  MasterCard proposera demain partout dans Paris des activités OUVERTES A TOUS (sauf encore une fois pour les malheureux qui bossent hors de Paris…)
On sait par exemple :
- que vers 9h à Opera ou à la Defense, il y aura quelque chose…
- que ça vaut éventuellement le coup de faire un tour chez Colette, Au Palais de Tokyo ou chez Uber dans la journée
- qu’il serait bien vu d’aller sur le pont des Arts à la pause déjeuner…

Bref, demain, il faudra être vigilent, suivre attentive le compte twitter et facebook de Mastercard France mais bien sûr prendre le temps de flâner dans Paris dès que possible. 

13 novembre 2012

Le saviez-vous ? Le Bon Marché a été libérateur pour la femme !

En fondant le Bon Marché (le plus vieux magasin du monde !) en 1869, Aristide Bouccicaut inventait le shopping et bouleversait la société actuelle. C’est lui qui a inventé la notion du client roi !

LeBonMarché_Lutetiablog-Lutetia-blogLe coin de Noël au Bon Marché

 

Pour la première fois, les stocks sont directement visibles par les clientes

Pour la première fois, une femme n’avait pas besoin d’aller chez la couturière pour se faire faire une robe sur mesure mais pouvait acheter une tenue de prêt à porter. Les femmes de milieu modeste ont donc enfin eu accès à la diversité vestimentaire et voire même changent plus régulièrement de tenue : c’est le début de la mode.

Pour la première fois, tous les produits étaient rassemblés dans un même magasin et organisés par rayon : plus besoin de faire X boutiques pour acheter du linge de maison, puis du parfum et une cravate pour monsieur. Du coup, les femmes se retrouvent à gérer le budget familial, gagnant par là un peu d’autonomie.

Pour la première fois, les prix ne sont plus faits à la tête du client mais sont ouvertement affichés.

Pour la première fois, les clientes ont des garanties sur les produits et il est possible de retourner une marchandise et de procéder à un échange.

Pour la première fois, les femmes travaillent en tant que vendeuses et gagnent un peu d’autonomie (même si le job était bien sûr très pénible et très mal payé, il ne faut pas se leurrer) Ces mêmes femmes étaient par ailleurs payées à la commission, système révolutionnaire à l’époque.

Pour la première fois, il était possible de se faire livrer ses courses à domicile voire même vers les différentes régions françaises.

Pour la première fois, les femmes pouvaient faire la petite commission autre part que chez elle ou chez des amies.

Pour la première fois, il y a de la publicité dans les magasins en France, des catalogues produits….


Bref, vous l'auriez compris, le Bon Marché est aujourd'hui plus que l'un des 4 grands magasins français, mais tout simplement une relique d'une époque passée et le symbole d'une évolution incroyable. Pensez-y la prochaine fois que vous y faites un tour !


Pour en savoir plus, je vous conseille d'écouter le podcast de l'émission de Franck Ferrand "Au coeur de l'histoire" consacrée aux grands magasins.

Bonus: Aristide Bouccicaut a inspiré Zola et le personnage de Octave Mouret de "Au bonheur des Dames"

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Lutetia : une aventurière à Paris
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